Le nouveau projet, AADL 2, des logements de type location – vente, connaît déjà un premier couac. Le site de Ouled fayet enregistre un léger retard concernant le lancement des travaux.
L’entreprise algéro-portugaise, qui devait prendre en charge la construction de 1500 logements AADL (location – vente) et 1064 logements promotionnes (LPP) vient d’être renvoyée. C’est ce que révèle aujourd’hui le quotidien arabophone «El Khabar». L’annonce de cette fin de contrat va être faite dans les tous prochains jours, indique-t-on encore.
Le problème est lié à un différend entre la partie algérienne et les dirigeants de l’entreprise partenaire portugaise. Ces derniers auraient apparemment réclamé des salaires jugés faramineux pour les Portugais qu’elle comptait faire venir en Algérie. Il s’agit d’une mensualité de 18 000 euros (200 millions environ) pour le PDG et de 5000 euros (60 millions de centimes) pour les ouvriers. Le Ministère de l’habitat, y a vu une sorte de «chantage», n’a pas cédé aux pressions et a décidé de dissoudre cette entreprise et de mettre un terme à ce partenariat.
Le chantier de Ouled Fayet va être finalement réalisé à partir du mois de janvier prochain par des entrepreneurs algériens. Le journal signale que d’autres entreprises étrangères sont dans la même logique en tentant d’arracher des concessions irréalistes. Il est à noter que si les autorités algériennes ont pris la décision de faire appel à des sociétés étrangères, c’est pour pallier le manque de capacités des entrepreneurs algériens opérant dans le pays. En d’autres termes, ils ne peuvent pas généralement construire, dans les délais, plusieurs centaines de logements. Seules quelques entreprises, étatiques notamment, y dérogent à cette règle. D’où la décision des autorités d’imposer un appel d’offre international pour les chantiers de 1000 logements et plus, alors qu’il s’agit d’un appel exclusivement national pour les chantiers de moins de 1000 logements.
Elyas Nour