Le Conseil constitutionnel tunisien a constaté samedi la vacance de la présidence et estimé qu’en vertu de la loi fondamentale tunisienne, il revenait au président du parlement, et non pas au Premier ministre, d’assumer l’intérim.
Il a indiqué par ailleurs qu’une nouvelle élection présidentielle devait se tenir dans les 60 jours. »Le Conseil constitutionnel annonce que le poste de président est définitivement vacant. Aussi devons-nous invoquer l’article 57 de la Constitution, qui stipule que le président du parlement assume l’intérim de la présidence et prévoit des élections dans une période comprise entre 45 et 60 jours », a déclaré Fethi Abdennadher, président du Conseil constitutionnel, à la télévision nationale.
Vendredi soir, Mohamed Ghannouchi, Premier ministre depuis 1999, est apparu à la télévision nationale en se présentant comme le président par intérim, en déclarant que le président Zine el Abidine ben Ali n’était temporairement pas en mesure d’assumer ses fonctions.
Ce dernier a quitté la Tunisie et est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi en Arabie saoudite.