« Les résultats de deux études parasismique et géotechnique ont conclu que le sol sur lequel sera édifiée la Grande Mosquée d’Alger est dur, sans failles et sans risques de liquéfaction… De grands experts nationaux et internationaux ont conclu que le sol de ce site présentait une fermeté et une dureté proche de celle du rocher ce qui permet d’y édifier un monument de cette envergure », a affirmé Mohamed Lakhdar Aloui, directeur général de l’Agence nationale de réalisation et de la gestion de Djamâa El-Djazair (ANAGERMA), lors d’une conférence de presse animée ce lundi 17 septembre à Alger.
«La Grande Mosquée d’Alger sera dotée d’un système parasismique très performant capable d’absorber plus de 70% de l’accélération du séisme », a-t-il ajouté.
« Ce système parasismique doublé, constitué d’isolateurs parasismiques et d’amortisseurs à la base, a prouvé son efficacité au Japon lors des séismes de hautes magnitudes ou les bâtiments qui étaient dotés de ce système n’avaient subi aucun dégât », explique Aloui.
« 10 000 Algériens et 7 000 Chinois ont été appelés pour les travaux », a avancé l’intervenant.
La Grande Mosquée d’Alger se compose de 12 bâtiments indépendants, disposés sur un terrain d’environ 20 hectares avec une surface brute de 400.000 m2. elle est située dans le quartier de Mohammadia (est de la capitale).
A. B. S.