11 millions d’internautes en Algérie

Redaction

L’Algérie compte 11 millions d’utilisateurs de l’Internet  haut débit et via le mobile, a indiqué jeudi le ministre de la Poste et des  Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi.

 « En tout, 11 millions d’Algériens utilisent actuellement Internet, contre 10 millions en 2011 », a précisé le ministre dans un entretien à l’APS à la veille de la journée mondiale des telecommunication et de la société de l’information (17 mai). Pour ce qui est du nombre global d’abonnés à l’Internet, il est de 1,6  million, soit 1,3 million d’abonnés à Algérie Télécom (Adsl) et environ 300.000 autres au réseau Internet via le mobile, a-t-il relevé.

Il a expliqué que les usagers de l’Internet (11 millions) sont représentés par les abonnés à l’Adsl, les ménages et d’autres catégories sociales se connectant par le biais des réseaux d’entreprises ou des institutions (santé, l’enseignement  supérieur et l’éducation nationale). M. Benhamadi a estimé aussi que l’abonnement à l’Internet en Algérie  « n’est pas coûteux » et demeure à la portée de tout le monde.          « L’Algérie figure parmi les pays où la connexion à l’Internet est la moins chère du fait de la gratuité de l’accès illimité à tous les services,  lesquels sont payants dans d’autres pays », a-t-il estimé.

Cependant, cet accès illimité et non facturé au volume entraîne « des goulots d’étranglement » sur le réseau Internet, ce qui explique la lenteur du débit de la connexion, a-t-il dit. Le ministre a assuré que la qualité de la connexion s’améliorera  progressivement à la faveur de la généralisation du raccordement par fibre optique,  en remplacement des câbles en cuivre.

Pour ce qui est de la téléphonie mobile de troisième génération (3G),  prévue d’être lancée en Algérie, la tarification ne sera pas identique à celle de l’Adsl, laquelle est à un prix fixe en illimité, selon le ministre.  « Avec l’avènement de la 3G, des packs seront proposés aux abonnés à  différents prix et en fonction du volume de la connexion », a-t-il indiqué, faisant  observer que le lancement de la 3G nécessite la mise en place d’un  réseau national en fibre optique et équipements hautement développés.

Lu sur El Watan 

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