Justice est faite pour une nouvelle frange de la société. Les souscripteurs AADL de 2001 et 2002 dont le revenu est inférieur à 24000 DA sont admis, alors que la Loi en fait un seuil minimum.
La nouvelle a été annoncée par le directeur général de l’AADL, Elyès Benidir, aux membres du collectif des souscripteurs de 2001 et 2002. Le journal El-Khabar qui a donné cette information a précisé que le responsable de l’établissement public veut ainsi « compenser » le retard de 10 ans par une dérogation.
L’autre catégorie dont le revenu dépasse 108 000 dinars (maximum autorisé) est versée dans une nouvelle formule appelée LPP (Logement promotionnel public), destiné aux familles « aisées» dont le revenu oscille entre 108 000 et 201 600 dinars.
Plus de 80 000 souscripteurs des programmes de 2001 et 2002 ont déposé leurs dossiers une seconde fois l’an passé. Un avis favorable a été donné à 37000 d’entre eux pour reconstituer les dossiers.
Par ailleurs, plusieurs dizaines de souscripteurs des premières tranches de 2001 et 2002 n’ont toujours pas pris possession de leurs logements. Ces derniers ont même payé les tranches exigées par l’AADL et ont reçu des affectations. Mais des sites comme ceux de Draria et de Ain-Beniane, à Alger, ne sont toujours pas achevés.
Le programme de 2001 et 2002 avait touché seulement 10 wilayates. Le gros des chantiers était notamment construit à Alger et dans les grandes villes. Le nouveau programme de location-vente, destiné aux familles moyennes, touche cette fois-ci tout le territoire national. Il comprend 230 000 unités, dont 90 000 logements sont réservés par la seule wilaya d’Alger. Le nombre de souscripteurs, lui, dépasse 700 000 citoyens. Ces derniers seront convoqués, en principe, au courant de la semaine prochain.
E. W.