La wilaya d’Alger poursuit son opération de résorption de l’habitat précaire. Selon le Wali, Abdelkader Zoukh, 2000 logements seront distribués incessamment, dans le cadre de la 18e opération de recasement des famille logeant dans des habitations insalubres.
Les bénéficiaires, indique-t-on de même source, se comptent principalement parmi les occupants de bidonvilles qui bloquent l’inauguration d’un site de logements LSP (Logements sociaux participatifs) à Ain Benian, dans la wilaya d’Alger. Les espaces récupérés seront utilisés, par la suite, à la construction d’une autre cité de 320 logements, ajoute-t-on.
Parmi les bénéficiaires de ces 2000 logements, dont les sites n’ont pas été communiqués par la wilaya, probablement par crainte de provoquer des mécontentements comme cela se passe, généralement, chez des familles qui refusent de se déplacer loin de leurs quartiers d’origine, il y a des demandeurs de logements sociaux à Ben Aknoun et Rouiba, mais aussi des occupants d’immeubles menaçant ruine (IMR), des caves et des terrasses d’immeubles dans plusieurs quartiers algérois.
La wilaya d’Alger rappelle à cet effet que 17 011 familles ont été relogées depuis le mois de juin de l’année dernière, dans le cadre de l’opération de résorption de l’habitat précaire. L’opération la plus importante a eu lieu, au début de mois de janvier, lorsque pas moins de 2252 familles, occupants des immeubles menaçants ruines, des caves et terrasses de cités de Bab El Oued et autres, ont été relogés. Abdelkader Zoukh promet, par ailleurs, l’éradication du site «Erramli», dans la commune de Gué de Constantine, plus grand bidonville de la capitale, avec pas moins de 4500 familles.
Elyas Nour