Etude. Pourquoi les internautes n’aiment pas Alger ?

Redaction

L’agence de conseil en communication dédiées à l’Afrique, Hopscotch Système Africa, s’est intéressée à la perception des villes africaines sur le net. Si son baromètre a étudié 62 métropoles et a établi le top 5 des plus populaires, Alger n’en fait pas partie. 

Sélectionnées parmi les capitales et métropoles les plus peuplées d’Afrique, l’attractivité de 62 villes du continent a été analysée. Les premiers critères utilisés dans l’analyse sont le référencement, la notoriété sur le web ainsi que l’engagement sur les réseaux sociaux. Pour avoir une idée du niveau de présence sur le web, le baromètre mesure l’affichage de liens mentionnant la ville sur internet et s’intéresse tout particulièrement à ceux référencés par Google. La mobilisation des internautes représente donc un facteur important de renommée nationale. Il s’avère que les 5 villes maîtrisant le mieux leur présence digitale au profit de leur popularité sont Le Cap et Johannesburg en Afrique du Sud, Alexandrie en Egypte, Marrakech au Maroc et Windhoek en Namibie.

Alger ne fait donc pas partie des favoris. L’intérêt des internautes pour la capitale est faible. L’attractivité économique de la ville n’est pas suffisamment porté par la communication digitale ce qui explique le faible nombre de requêtes Google. De plus, le potentiel touristique et culturel de la ville blanche n’est pas soutenu par une présence digitale importante, le patrimoine culturel étant peu connu du grand public.

Pour renforcer son lien avec le public et susciter une attention communautaire de la part des internautes, la ville doit absolument relever le défi de l’engament numérique et investir les réseaux sociaux. Les lieux historiques, les musées chargés d’histoire ainsi que les paysages doivent nécessairement se faire connaitre et cela n’est possible, à grande échelle, qu’à travers une présence internet renforcée.

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