Malgré toutes les mesures prises par les autorités sportives du pays, la violence dans les stades n’a pas reculé. C’est ce qu’a affirmé le Ministre des sports, Mohamed Tahmi, jeudi, à l’occasion de la cérémonie d’installation de la commission exécutive de prévention et de lutte contre la violence dans les infrastructures sportives.
Selon lui, durant la saison qui s’est écoulée (2013 – 2014), il y a eu plus d’actes de violences dans les stades que lors de la saison d’avant. « Il y avait eu un recul, en chiffres, en matière de violence dans le stades au cours de la saison 2012-2013, mais nous avons constaté avec regret que la tendance a connu, à nouveau une hausse, légère soit-elle, lors de l’exercice suivant », a-t-il déclaré.
Celui-ci a tenu, par ailleurs, à relativiser en signalant que la violence dans les stades algériens « n’est pas aussi alarmante ». En avançant cette affirmation, le Ministre s’appuie sûrement sur les chiffres des services de sécurité. Durant la saison 2014 – 2015, le bilan va probablement être encore plus lourd, du moins en terme des dégâts, puisqu’il enregistre, déjà, le décès d’un joueur, en l’occurrence le camerounais, Albert Ebossé, de la JS Kabylie, dans la mort est survenu le 23 août dernier, au stade de Tizi Ouzou, à la fin du match de championnat JSK – USMA, suite à un jet de projectile. Son club avait subi, par la suite, de lourdes sanctions. Localement, il devait jouer six mois sans son public et son stade est suspendu pendant toute la saison. À l’international, la CAF a interdit à la JSK de disputer les compétitions africaines pendant deux saisons. C’est cette dernière sanction qui est remise en cause par le TAS qui reproche à la CAF le non respect des procédures.
Elyas Nour