Au lendemain de la mort du dirigeant libyen déchu Moammar Kadhafi, l’Algérie a exprimé vendredi l' »espoir » que « la nouvelle ère qui s’ouvre pour la Libye consacrera la réconciliation, la concorde et l’unité entre les frères libyens », selon le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Bélani.
Amar Bélani a souhaité que cette nouvelle ère « puisse permettre la pleine réalisation de leurs aspirations légitimes à la démocratie, l’Etat de droit et la prospérité », dans une déclaration reprise par l’agence officielle APS.
Mercredi, le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci avait estimé que les relations entre l’Algérie et le Conseil national de transition libyen (CNT), l’exécutif provisoire mis en place par les anciens rebelles libyens, vont dans la « bonne direction ».
« Nous avions des relations informelles avec le CNT, qui sont devenues aujourd’hui officielles », avait encore affirmé le chef de la diplomatie algérienne qui avait parlé de « contacts réguliers » et « quasi quotidiens ».
Une délégation libyenne composée à la fois de militaires et de diplomates et dont la visite est reportée sine die, à cause des derniers développements, devait arriver jeudi à Alger pour discuter à la fois de la sécurisation des frontières mais aussi de la possibilité d’extradition des membres de la famille Kadhafi réfugiés en Algérie depuis le 29 août pour des raisons « strictement humanitaires », insistent à chaque fois les autorités algériennes.
Les membres du CNT ont accusé de façon récurrente Alger de soutenir le régime de Kadhafi. Des accusations systématiquement rejetées par le gouvernement algérien.
AP