Une jeune femme de 27 ans, fraîchement diplômée de l’Université de Boumerdès, a fomenté une arnaque digne d’un véritable polar.
Ceux qui ont assisté au procès de la jeune femme en question ont été choqués par le procédé employé. Après avoir identifié sa cible, en l’occurrence, un père de famille résidant dans la commune de Zemouri, dans la wilaya de Boumerdès, la mise en cause s’est procuré ses coordonnées, notamment le numéro de téléphone de son domicile et son numéro personnel.
Aidée par un groupe d’escrocs de la commune de Réghaïa, dans la wilaya d’Alger, la mise en cause, qui habite seule dans un bidonville dans la même région, a fait vivre un enfer à sa victime. Au téléphone elle lui a expliqué qu’elle est l’intermédiaire d’un groupe terroriste qui n’hésitera pas à exterminer toute sa famille, si les 200 millions de centimes ne sont pas versés.
Malgré les consignes de la mise en cause, la victime a alerté les services de sécurité qui ont tendu un piège à la jeune femme. Venue récupérer sa rançon au centre-ville de Boumerdès, celle-ci a été interpellée par la police et arrêtée pour association de malfaiteurs, demande de rançon, appartenance à un groupe terroriste et menace de mort.
Il s’est avéré que la mise en cause a vécu seule ces cinq dernières années après avoir fui sa famille établie à Aïn Défla. Cette dernière a aussi passé plusieurs années dans la citée universitaire de Boumerdès avant de s’établir dans un bidonville de Kerrouche, dans la commune de Réghaïa, à Alger.
M.M.