Les représentants de la «Coordination nationale des internés du sud» ont rencontré samedi dernier (7 mai 2011) le Président de la Commission consultative de promotion et de défense des droits de l’Homme, Farouk Ksentini, a-t-on appris de source crédible. Cette rencontre était très attendue par cette catégorie d’autant plus que deux rendez-vous avec le même responsable ont été reportés précédemment.
A l’issue de leur entrevue, M. Ksentini a informé les membres de la Coordination que leur dossier est désormais «entre les mains» du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et que leurs doléances «ont trouvé une oreille attentive auprès du Chef de l’Etat». Le Président de la CNCPDDH a aussi demandé aux membres de la Coordination de «désigner des représentants dans la perspective d’être reçus à la Présidence».
Pou rappel, les internés des camps du sud avaient annoncé, il y a quelques jours, la naissance de la «Coordination nationale des internés du sud», première instance «officielle» dont l’agrément est en phasphase de procédures et qui défend les intérêts de près de 20.000 ex-détenus issus de 25 wilayas différentes.
Le Coordinateur national, Abdelaziz Nasreddine, avait précisé que les internés du sud ont décidé de prendre leur destin en main et de se constituer en Coordination nationale pour avoir plus de poids dans la revendication de «leurs droits». Ils exigent principalement la promulgation d’une loi qui leur permettrait d’être considérés comme des victimes de la tragédie nationale.
Ali B.
