Un groupe de 100 étudiants sélectionnés dans le monde arabe viennent de passer un mois aux Etats-Unis dans une école de commerce.
Les heureux élus, âgés de 18 à 24 ans, viennent d’Algérie, d’Egypte, de Jordanie, des Territoires palestiniens, du Maroc et de Tunisie. Sélectionnés sur leurs idées pour démarrer une entreprise, ils participent à un programme d’été sur l’apprentissage des plans d’affaire, l’entrepreneuriat social ou encore la gestion à but non lucratif. Le programme, parrainé par Coca Cola, a pour objectif d’initier des étudiants arabes au savoir-faire commercial des Etats-Unis.
« Nous sommes fiers de vous pour avoir démontrer une compréhension des besoins de vos propres communautés » a déclaré Tara Sonenshine, sous-secrétaire d’Etat à la diplomatie et aux affaires publiques, lors de la visite du groupe dans la capitale fédérale Washington D.C.
« Comme le dit souvent la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, « Le talent est universel, mais les opportunités ne le sont pas » » a-t-elle ajouté.
Les étudiants ont ensuite exposé leur production, sur laquelle ils ont travaillé pendant leur séjour à l’université de l’Indiana.
Le groupe algérien a imaginé un outil électronique pour aider les consommateurs à utiliser l’énergie plus efficacement et à réduire les factures, apportant ainsi une solution possible aux pannes d’électricité fréquentes dans le pays.
A la fin de la cérémonie, Ben Rhodes, sous-conseillé de la Maison Blanche pour la les communication stratégique a prononcé un discours avant de répondre aux questions.
« L’entrepreneuriat a bénéficié d’une attention particulière de la part du président Obama depuis le début de son mandat », a déclaré Rhodes. « Les pays les plus prospères seront de bons partenaires pour les Etats-Unis, et nous voulons être favorables à de nouvelles créations d’entreprise ».
Sans minimiser les questions sécuritaires et politiques qui tiraillent encore le monde arabe, Rhodes a appelé ces pays à poursuivre le processus de paix au sein du Moyen-Orient ainsi qu’entre Israël et la Palestine.
« Il y a un potentiel extraordinaire, et un incroyable dose d’énergie et de talent dans les jeunes de cette région » a conclu Rhodes.
En Algérie en 2011, 100 milliards de dinars ont été accordés pour financer 31 000 dossiers de projets déposés auprès de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej).
Sarah Haderbache