Les crimes commis par des algériens deviennent de plus en plus atroces. Comment expliquer cette violence inouïe ? Certains crimes sont même dignes des scénarios d’horreur des plus grands films. La presse algérienne révèle chaque jour des faits qui donnent froids dans le dos.
La violence prend une ampleur inquiétante en Algérie. Pour preuve, de plus en plus de crimes sont commis dans des circonstances atroces et témoignent de la cruauté qui s’empare des auteurs au moment de commettre leur forfait. Ces faits de plus en plus choquants devraient susciter l’intérêt de nos sociologues, psychologues et psychiatres afin d’analyser ce phénomène et d’en apporter des solutions concrètes.
À Mascara, une jeune femme tuée et découpée
Le dernier crime en date est celui de cette jeune femme de 25 ans, tuée et découpée en morceaux, dont le corps a été retrouvé dans une maison abandonné, dans la ville de Tiguenif, à Mascara. Les habitants de la ville de Tiguenif dans la wilaya de Mascara sont sous le choc. Selon le chargé d’information de la direction de la protection civile de la wilaya de Mascara, le cadavre, ou plutôt les morceaux enveloppés dans des sacs en plastique, ont été retrouvé dans un état de décomposition avancée, rapporte le quotidien arabophone el Bilad. Les services de police de la wilaya ont ouvert une enquête pour connaître les dessous de cette affaire.
À Oran, pour maquiller son crime, il tue trois personnes
Le centre-ville d’Oran a été secoué, hier, par un crime d’une rare violence. Pour maquiller son meurtre, l’auteur n’a pas trouvé un meilleur moyen que de provoquer un incendie qui a coûté la vie à trois personnes dont un jeune de 32 ans, une femme de 58 ans et un bébé d’un an et demi. Selon les enquêteurs et la police scientifique, l’auteur avait aspergé la pièce d’essence et mit le feu dans l’appartement après avoir assassiné sa victime d’abord à l’arme blanche. Les flammes qui se sont vite propagées dans l’appartement ont atteint le mûr séparant l’appartement incendié, de celui des voisins causant la mort d’une mère de 58 ans et son bébé d’un an et demi.
A Constantine, il égorge son frère comme un mouton
Le calme du quartier dit le Communal (daïra d’Ouled Rahmoune) à Constantine a été secoué par un crime abominable dont l’auteur serait un trentenaire. A l’origine du crime, une dispute qui s’est déclenchée entre deux frères, l’auteur du crime et son jeune frère âgé de 24 ans. Selon des sources locales, les deux frères se sont disputés à cause de l’égorgement du mouton, l’aîné ayant refusé de laisser son jeune frère lui venir en aide. Ce dernier s’est emporté et a insulté son aîné en le traitant de tous les noms. La dispute a ensuite pris une tournure dramatique. L’aîné, pris par une rage indescriptible, a poignardé son frère avec le couteau qui a servi à égorger le mouton. Malgré l’intervention des voisins, la victime est décédée avant d’arriver aux urgences. L’auteur du crime a été arrêté par les services de la Gendarmerie Nationale.