Complexe d’El Hadjar / Arrêt des activités et chômage technique, l’héritage d’Abdeslam Bouchouareb

Redaction

Le complexe sidérurgique d’El Hadjar est à l’arrêt depuis trois jours. La crise de l’eau qui a frappé la wilaya d’Annaba depuis la fin du mois d’août en serait la cause. Des cadres de ce complexe accusent l’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb d’être à l’origine des dysfonctionnements dont il soufre.

Les fortes perturbations d’alimentation en eau que connaît la wilaya d’Annaba depuis plus de deux semaines ont fini par provoquer l’arrêt total des activités du complexe sidérurgique d’El Hadjar, a rapporté le site internet SabqPress, citant une source au sein du complexe ayant requis l’anonymat.

Ce serait les besoins très importants en eau évalués à 300 litres d’eau par seconde qui ont paralysé le complexe du fait  de l’assèchement du barrage qui alimente la wilaya. « L’arrêt des activités a conduit à l’entrée des 5000 employés du complexe dans un chômage technique », a indiqué la même source.

Ce n’est pas la première fois que le complexe sidérurgique d’El Hadjar fait face à de tels problèmes. Les difficultés que rencontre l’unité de production sont principalement dues « à la politique de bricolage » prônée par l’ex-ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb. « Les dirigeants d’El Hadjar, sont des retraités du secteur du bâtiment. Ils n’ont aucune connaissance du terrain et ne maîtrisent pas du tout les ficelles du métier », a révélé ladite source, ajoutant que « le milliard de dollars qui a été débloqué pour sa réhabilitation n’aura servi à rien ».

M. M.

 

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