Béchar: Khalida Toumi en visite pour la réhabilitation et la préservation du patrimoine algérien

Redaction

A l’occasion de la cérémonie de clôture des travaux du 4ème colloque international d’anthropologie et de musique, dimanche 21 avril, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a mis en exergue la nécessité de préserver le patrimoine algérien.

En visite à Beni-Abbes (Bechar), Khalida Toumi a insisté sur l’importance de se mobiliser pour la restauration et la sauvegarde des biens culturels algériens : « la poursuite des efforts pour la réhabilitation du patrimoine matériel et immatériel du pays, nous permettra sa préservation des facteurs de dégradation et de disparation, mais aussi de faire face à la mondialisation qui constitue une réelle menace sur nos spécificités culturelle », a-t-elle considéré. La ministre a également estimé que la réhabilitation et la préservation du patrimoine étaient « l’une des préoccupations majeures des pouvoirs publics » et a insisté sur le fait que le gouvernement allait poursuivre ses efforts pour que « les chercheurs et les institutions spécialisées en la matière, à l’exemple du Centre National de Recherches Préhistoriques, anthropologiques et Historiques (CNRPAH), puissent contribuer à cette opération ».

« Le peuple algérien a un immense patrimoine et une culture millénaire »

Ces dix dernières années, plusieurs efforts ont été faits dans le sens de la préservation et la réhabilitation du patrimoine matériel et immatériel de l’Algérie notamment grâce aux opérations de restauration dans la région de Saoura, Béni-Abbes ou Taghit, classés au patrimoine national architectural. « Le peuple algérien a un immense patrimoine et une culture millénaire », a souligné la ministre avant de s’adresser directement à son assemblée : « vous pouvez être fiers, parce que maintenant le pays dispose d’un centre spécialisé en l’occurrence le CNRPAH, qui a commencé à faire un inventaire général de notre patrimoine, son archivage et son enregistrement. »

Aujourd’hui, la ministre de la Culture se rend à Taghit où elle prendra connaissance du projet de protection des stations de gravures rupestres situées dans le territoire de cette collectivité.

Quitter la version mobile