La ministre de la Culture est au coeur d’une vive polémique. Elle est victimes de plusieurs graves accusations de corruption, de trafic d’influence et d’abus de pouvoir. Celle qui a donné le coup d’envoi à cette campagne de dénonciation s’appelle… Louisa Hanoune.
Après s’être attaquée à Ali Haddad, Louisa Hanoune passe à une autre étape de l’exécution de ses menaces de « dénoncer » les ministres corrompus. Elle est ainsi passée à l’acte en dénonçant, publiquement et avec une précisions étonnante les dérives de la ministre de la Culture, Nadia Labidi.
Lors que la ministre de la Culture a « décidé » de répliquer, Hanoune est allée plus loin. Louisa Hanoune révèle ainsi que « la fonction de ministre de la Culture et celle de propriétaire d’une agence de production ne sont pas compatible ». «Mme Labidi possède une société de production qui s’appelle Procom International, celle-là même qui produit l’émission « Sahla mahla’’ diffusée chaque vendredi par l’ENTV. Il s’agit là d’un conflit d’intérêts», condamne, de son coté, Djelloul Djoudi, député du Parti des travailleurs à partir de l’APN, rapporte El Watan.
Il ajoutera que le film Le Patio a été produit par Procom International. Ce film a été rejeté, dans un premier temps, par la commission de lecture de la manifestation «Constantine, capitale la culture arabe 2015», mais «après intervention d’un responsable du ministère, il a été repêché et a bénéficié d’un financement de douze milliards de centimes», note le député. Le PT accuse également Mme Labidi d’avoir donné gratuitement, pendant trois jours, le TNA à l’ambassade des Etats-Unis pour l’introduction de la troupe El Gusto en contrepartie d’une bourse aux USA pour son fils, ajoute la même source.
Avant cela, Hanoune a accusé la ministre de la Culture de l’avoir menacée. « Des attitudes de voyous », dit-elle. Le scénario se poursuivra sans doute.
E. Wakli