Les participants au colloque international sur Messali Hadj, dont les travaux se sont achevés dimanche à Tlemcen, ont appelé à l’intégration des œuvres de Messali Hadj dans les manuels scolaires et à encourager les étudiants universitaires à effectuer des travaux de recherche sur le parcours militant de cette personnalité historique.
Les recommandations de cette rencontre de deux jours, organisée par l’association des anciens élèves des collèges et lycées de Tlemcen (Ecolymet), en collaboration avec le Laboratoire des études historiques et civilisationnelles de l’université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, ont porté également sur la création d’une « fondation Messali Hadj » et la baptisation de places publiques et rues à son nom, ainsi que la prise en charge de tous ses écrits, ses photos et ses documents d’archives.
Les participants ont aussi recommandé la publication des travaux et des communications de cette rencontre scientifique afin de les mettre à la disposition des chercheurs.
Cette rencontre organisée sous le slogan « Cette terre n’est pas à vendre », marquée par la participation d’enseignants et chercheurs en histoire contemporaine d’Algérie et de France, commémore le 75e anniversaire du discours historique prononcé par Messali Hadj le 2 juin 1936 au stade municipal d’Alger.
La dernière conférence de cette rencontre a été présentée par Dr Bloufa Djilali, enseignant d’histoire à l’université de Tlemcen, qui a évoqué les crises qui ont secoué le MTLD en 1950 et 1954, et les conséquences qui ont donné lieu à des divisions entre les messalistes et les centralistes au niveau local, notamment à Tlemcen et ses environs. Cette dissidence a donné naissance à un troisième courant prônant une action armée, a-t-il encore évoqué.
APS