Le Festival de Cannes avec MJKrimo

Redaction

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Voici le palmarès du 62éme festival de Cannes dévoilé lors de la cérémonie qui a eu lieu ce dimanche 24 mai sur la scène du Grand Théâtre Lumière :

PALME D’OR pour « Le Ruban blanc« du réalisateur autrichien Michael Haneke, un film en noir et blanc sur les origines du fascisme à la veille de la Première Guerre mondiale.
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GRAND PRIX pour « Un Prophète » de Jacques Audiard qui révéla l’acteur français d’origine maghrébine Tahar Rahim, un film poignant et intense.
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PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE pour Christoph Waltz, le chasseur de juifs du film « Inglorious Basterds » de Quentin Tarantino. Sa performance, dans ce film, est hallucinante. Un méchant comme on en voit rarement.
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PRIX D’INTERPRETATION FEMININE pour Charlotte Gainsbourg, dans « Antichrist » de Lars Von Trier, un film qui a suscité la polémique à Cannes.

PRIX DE LA MISE EN SCENE pour Brillante Mendoza, pour « Kinatay« , un film très noir, son sixième long-métrage.

PRIX DU SCENARIO est attribué à Mei Feng, le scénariste de « Nuits d’ivresse printanière« , réalisé par Lou Ye.

PRIX DU JURY : Ex-aequo « Fish Tank« , de la britannique Andrea Arnold, l’histoire d’une ado qui tombe amoureuse de l’amant de sa mère, et « Thirst, ceci est mon sang », de Park Chan-wook, une histoire gore de vampires.

CAMERA D’OR (présidé cette année par Roshdy Zem) pour « Samson et Delilah« , premier film aborigène de Warwick Thornton.

PRIX DU COURT METRAGE pour « Arena » de Joao Salaviza.

Mon avis personnel:

Personnellement je soutenais deux films : « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino.

Primo parce que je suis un fan inconditionnel du cinéma de Tarantino.
Secundo parce que ce réalisateur est le seul à pouvoir nous faire rire avec un sujet aussi grave; traiter le nazisme avec humour et subtilité est un exercice délicat que seul Tarantino a su réussir.

« Un Prophète » de Jacques Audiard qui a fait l’unanimité lors de sa projection, un film qui raconte l’ascension criminelle d’un jeune orphelin français d’origine maghrébine, qui n’a connu que la prison et qui, avec l’aide de la mafia corse, a su s’imposer en créant son propre réseau criminel. Un film noir qui révéla l’immense talent du comédien Tahar rahim, auteur d’un travail de composition époustouflant devant la caméra d’Audiard.

Or, la palme d’or est décernée à Michael Haneke qui, rappelons le, a déjà fait tourner la présidente du jury Isabelle Huppert à deux reprises. Cette dernière a d’ailleurs obtenu son prix d’interprétation féminine au festival de Cannes 2001 pour son rôle dans « La pianiste » de Michael Haneke (justement!).
On se demande forcément, si le choix de la Palme d’or cette année n’est rien autre qu’un choix de cœur.

MJkrimo

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