Mohamed Fellag a été l’invité de l’émission « 28 minutes » sur la chaîne franco-allemande ARTE, le vendredi 10 octobre. L’illustre humoriste, acteur et écrivain, s’est exprimé à propos de la situation de l’école algérienne. A cette occasion, il n’a pas manqué de fustiger le système éducatif algérien. Pour Fellag, les racines du mal algérien se trouvent dans le système éducatif «Tout est là. C’est la catastrophe. C’est la sinistrose absolue ».
Fellag a été invité à cette émission télévisée de débats, animée par Elisabeth Quin, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre intitulé « Espoir, des espoirs ». Dés les premières minutes de cette émission, Fellag a dénoncé « l’importation, après l’indépendance du pays, de trente mille enseignants d’Arabe classique, qui ne sont pas formé d’ailleurs pour l’enseignement. Des islamistes venus d’Egypte, dont s’est débarrassé Nacer », déplore Mohamed Fellag.
Le résultat de cette politique éducative sur les générations d’algériens qui ont été scolarisés dans cette école est catastrophique. «Ils ont créé une école dogmatique qui a formé des génération qui n’ont même pas de sens critique, ni d’ouverture, ni de tolérance » regrette Fellag. Un constat partagé par des millions d’Algériens qui ont été bernés par cette politique d’enseignement instaurée par la dictature algérienne après l’indépendance du pays. De nombreux observateurs et spécialistes du domaine ont estimés que c’est à partir de cette politique que sont nés les germes de l’islamisme radical. Ce dernier a fait, par la suite, le nid du terrorisme dans les années 90.
Notons que le nouveau livre de Mohamed Fellag, intitulé « Espoir, des espoirs », paru aux éditions JC Lattès le 10 obctore est disponible en France. En plus d’être un célèbre humoriste et acteur, l’enfant terrible d’Azeffoun est également l’auteur de trois recueils de nouvelles, et de trois romans.
Arezki IBERSIENE
http://www.youtube.com/watch?v=cvcmTNQjFz4