Le cercle des amis d’Assia Djebar confirme le décès de cette grande écrivaine algérienne

Redaction

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Actualisé : Le cercle des amis d’Assia Djebar, une association créée en 1991 et qui a pour objectif d’organiser différents évènements littéraires et cinématographiques autour de l’œuvre d’Assia Djebar et les thématiques abordées par elle, a confirmé sur son site internet le décès de la grande écrivaine algérienne. Ils ont diffusé un communiqué de la famille d’Assia Djebbar qui rend public cette sinistre nouvelle. 

La triste nouvelle, l’immense triste nouvelle parue ce samedi 7 février au sujet de la mort de l’écrivaine Assia Djebar, est confirmée.  Un communiqué de sa famille diffusé sur les réseaux sociaux aurait annoncé ce décès.  « Sa mère, Madame veuve, Baya Imalhayène, Sa fille, Jalila Imalhayène Djennane et son gendre, Mohamed Djennane, Son frère, Samir Imalhayene, Sa sœur, Sakina Bouchamma Imalhayene et son beau-frère, Mohamed Bouchamma , Ses petits-enfants, Amaÿs et Jasmine Ses neveux et nièces, Fella, Chawki, Adnan, Fella et Amel, Malek Alloula et ses amis ont la douleur de vous annoncer le décès de ASSIA DJEBAR, de son vrai nom Fatma-Zohra Imalhayène, Ecrivain, membre de l’Académie française », nous apprend samedi ce communiqué diffusé sur les réseaux sociaux même si pour l’heure, aucune source officielle qui confirme le décès de la célèbre écrivaine algérienne.  

D’ailleurs, dans la foulée, de nombreux internautes algériens ont démenti l’information. D’autres la confirment. Pour rappel, Asssia Djebar est une grande voix de la littérature algérienne. Née le 30 juin 1936 à Cherchell, Assia Djebar a grimpé tous les échelons au cours de sa vie palpitante.  Elle a été élue à l’Académie française, le 16 juin 2005, au fauteuil de M. Georges Vedel (5e fauteuil).  Ancienne élève de l’École normale supérieure de Sèvres (1955), elle écrit son premier roman La Soif en 1957, suivi de son deuxième roman en 1958, Les Impatients. Elle a aussi remporté depuis de nombreuses distinctions littéraires très prestigieuses comme le  Prix Liberatur de Francfort, 1989, le Prix Maurice Maeterlinck, 1995, Bruxelles, l’International Literary Neustadt Prize, 1996 (États-Unis) ou le Prix Marguerite Yourcenar, 1997 (Boston États-Unis).

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