« Night Bus », une nouvelle émission d’une trentaine de minutes débarque sur les écrans de la télévision publique fin octobre. Un concept original et innovant qui ambitionne de faire découvrir les quatre coins du pays, de promouvoir la culture algérienne et nos jeunes talents.
Une invitation au voyage
L’émission a lieu dans un bus de la compagnie ETUSA décoré pour l’occasion, qui sillonne à chaque émission une nouvelle ville. Abdelkrim Sekkar, producteur exécutif, réalisateur et animateur de « Night Bus » a choisi nos trois grandes villes pour la première saison : Constantine, Alger et Oran. Un parcours de nuit s’offre aux téléspectateurs, invités et citadins. A chaque arrêt, de nouveaux artistes locaux sont conviés à faire partie du voyage et les habitants de la ville sont conviés à visiter les lieux, à changer de regard sur leur propre environnement.
Les invités sont de tous bords : musiciens, créateurs, artistes… L’émission privilégie les jeunes talents et non les grands noms. « Nous invitons des jeunes doués dans leur domaine. Ce bus est synonyme de jeunesse et d’ouverture » explique le producteur.
Abdelkrim Sekkar et son équipe souhaitent représenter chaque ville telle qu’elle est vécu par ses habitants : faire connaitre toutes les beautés, spécificités et différences qu’on retrouve en Algérie. L’émission se focalise sur l’intérieur et l’extérieur du bus.
Un esprit nocturne et urbain
Le bus, comme son nom l’indique, invite à la nuit nocturne. Abdelkrim Sekkar regrette qu’en « dehors du ramadan, la vie de nuit soit aussi terne, nos villes commencent à peine à changer. Nous avons perdu ce cérémonial de sortir la nuit » explique-t-il.
Il dit vouloir créer « une romance » autour du bus, « une route qui nous ressemble à tous » et inviter un espace urbain. Il est vrai que les transports en commun sont le lieu de rencontres fortuites, les conversations s’engagent et les paysages urbains défilent. Une Algérie dynamique et pleine de promesses y est à découvrir.
Une équipe d’une dizaine de personnes s’active autour de ce projet qui sera diffusé fin octobre sur les trois canaux de la télévision publique : la terrestre, Canal Algérie, A3 et rediffusé sur National Geographic en décembre. Ils relèvent un double défi, celui de réaliser une émission sur un lieu mobile et de tourner dans un espace aussi confiné.