Enrico Macias rêve toujours de venir visiter l’Algérie. C’est ce qu’a déclaré l’auteur du tube «Adieu mon pays» dans sa biographie portant le titre «L’envers du ciel bleu», parue aux éditions du «C herche Midi».
«Si Dieu me prête vie, j’y retournerai peut-être de mon vivant. Mais si je n’y retourne pas, je souhaite que mes enfants et mes petits-enfants y aillent pour voir où je suis né», a déclaré Macias à l’AFP, avant d’ajouter : «Le fait de ne pas retourner en Algérie, ça me fait mal, toujours».
Il confie, par ailleurs, qu’il n’attend pas «d’invitation officielle» mais espère «un élan collectif». Toutefois, pour Macias il n’est pas question de demander un visa. «Comme j’ai un peu de dignité, je ne vais pas m’imposer de force. Mais certains me disent: Qu’est-ce que ça te coûte de prendre un visa et d’y retourner ? Moi, je vais prendre un visa pour aller sur ma terre natale ?», a-t-il encore ajouté.
Rappelons que le chanteur, de confession juive et natif de Constantine, a quitté l’Algérie en 1961. Il n’a plus remis les pieds depuis. Celui-ci est considéré «persona non grata» en Algérie en raison de son soutien inconditionnel à Israël. En 2000, il y a eu une tentative de lui organiser une tournée dans le pays. Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, s’était même montré favorable à une telle initiative. Mais la préparation de sa venue a provoqué une forte polémique dans le pays. Finalement, tous a été annulé.
En plus de rêver de venir en Algérie, Enrico Macias affirme, dans ses déclarations, espérer «finir» ses jours en Israël. De quoi donner raison encore plus à ses détracteurs.
Elyas Nour