L’Algérie compte désormais près de 470 sites culturels protégés. 14 nouveaux sites historiques, culturels et archéologiques viennent de faire objet de décrets publiés au Journal officiel, rapporte l’APS.
Parmi les monuments et bâtisses de la capitale nouvellement classés figurent la Basilique Notre Dame d’Afrique (Bologhine), l’ex-grand séminaire de Kouba, le monument «Bordj Mers Ed Debane El Djadid » à Raïs Hamidoun, ainsi que les galeries algériennes : la bâtisse néo-mauresque construite en 1900 et abritant depuis 2007 le musée d’Art moderne et contemporain (MaMa). Des sites archéologique et des ouvrages comme « L’antique Rusguniae » (commune d’El Marsa, ex Jean Bart, Alger), l’aqueduc de Hydra et « Djenane Raïs Hamidou » à El Biar ont aussi été classés aux côtés de ceux de « Ain Sfa », « Aïn Torkia », « Taza » (Tissemsilt), « Chemora » à Batna, « Tihodaine » et « Tin Ziren » à Illizi, et du mausolée de « Ghorfet Ouled Slama » à Bouira.
Ces arrêtés stipulent que « l’occupation, l’utilisation et l’exploitation » des monuments, bâtisses et ouvrages classés doit « s’adapter aux exigences de la conservation » des bien culturels. Ces exigences concernent, notamment, « les réseaux en eau potable, d’assainissement des eaux et d’électricité », le « droit d’accès au public » et les aménagements dans les édifices qui doivent « être compatibles avec la nature du bien culturel ».
Les arrêtés ministériels interdisent, en outre, « toute construction nouvelle » ou « destruction » pouvant altérer ces biens, tout en rappelant l’obligation des propriétaires et affectataires d’en « respecter les valeurs architecturales, artistiques et historiques ». Les obligations, « à la charge des occupants », de ces sites archéologiques et de leurs zones de protection et de mise en valeur sont déjà fixées par décret exécutif, rappelle-t-on encore.
Avant cette nouvelle « liste », l’Algérie comptait plus de 450 sites protégés. Malgré ce statut, certains sites sont malheureusement exposés aux dangers.
E. W.