L’annonce du lancement d’études visant à restaurer le monument funéraire berbère Imedghacen (Batna) et de fortifications de la Casbah d’Alger a été faite hier mercredi à Alger au consortium français « Louis Berger ». Ces études visant à restaurer ces symboles du patrimoine ont été attribués à un holding d’engineering et de conseil dans le secteur de la construction.
Le monument funéraire royal d’Imedghacen datant du III siècle avant JC et les Bastions 8 et 11 de la Casbah d’Alger, sont des perles de architecturales, témoins de notre histoire et de sa richesse. Ils sont d’ailleurs classés au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1992.
Cette décision de rénovation fait suite a un appel d’offre international lancé par le programme d’appui à la protection et valorisation du patrimoine culturel en Algérie élaboré en partenariat entre l’Union européenne et le ministère de la Culture.
La capitale algérienne est située dans une zone sismique où les tremblements de terre sont très fréquents. Afin de préserver et de mettre hors de danger ces monuments face aux risques « certains » d’effondrement, le directeur du programme, Zouhir Ballalou, a déclaré que l’objectif principal de cette opération est de « sécuriser les monuments et les intégrer dans la dynamique économique et sociale de la région de Batna -où le mausolée est isolé de la ville- et dans la Casbah d’Alger où les deux bastions croulent sous les gravats et détritus. »
Ce programme sera cofinancé par l’UE et l’Algérie à hauteur de 21.5 millions et 2.5 million d’euros, respectivement. Ce genre de projets est primordial pour sauver le patrimoine culturel du pays et sensibiliser la société civile à l’importance de l’héritage patrimonial.
