Comédie de Valence
Centre dramatique NATIONAL Drôme-Ardèche
FESTIVAL TEMPS DE PAROLES
FRANCE – ALGÉRIE
Du 19 au 30 mai 2009
Après avoir tenté d’approcher et d’interroger l’Histoire fratricide du Moyen-Orient il semblait tout naturel de nous tourner vers les seuils de nos propres frontières et d’ouvrir ce nouveau Temps de paroles pour mener une réflexion sur les rapports complexes de la France et de l’Algérie.
À l’heure où les problématiques de l’intégration, du partage, du respect réciproque des cultures et de l’histoire, demeurent des questions aux réponses inachevées ou éludées, il nous semble qu’une fois encore, le Théâtre peut remplir un rôle.
Cette édition ambitionne par la médiation et la confrontation d’auteurs, d’artistes et d’intellectuels, algériens, français et français issus de l’immigration algérienne, de soulever la chape de silence qui recouvre notre Histoire commune depuis la fin de la guerre d’Algérie. L’incompréhension mutuelle, les non-dits et l’héritage des blessures du passé se nourrissent de l’ignorance et du silence.
Nous espérons modestement, au travers de débats, de spectacles, de rencontres, emprunter, à l’échelle de notre cité, le chemin si souvent salutaire de l’échange dans ce “Temps de paroles”.
Plus qu’une simple programmation, il s’agit d’échanger et de mélanger nos équipes, jusque dans le processus de production même. Commande, coproduction et production déléguée, notre engagement ne sera pas uniquement artistique.
Christophe Perton
CONTACTS PRESSE
ANITA LE VAN – 06 20 55 35 24
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CENDRINE FORGEMONT – 04 75 78 41 78
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Les CRÉATIONS
BLEU BLANC VERT
Du 19 au 26 mai, 19h, la Fabrique
D’après le roman de Maïssa Bey — adaptation théâtrale Christophe Martin — mise en scène Kheireddine Lardjam— avec Malika Bel Bey, Larbi Bastam, Mohmed Yabdri — Scénographie Emily Cauwet —Chorégraphe Frédéric Cellé — musique et chants Larbi Bastam — Lumière Pauline Guyonnet — Son Adrien Wernert — Régie générale Kada Chalabi — création 2009
1962. Lilas et Ali apprennent brusquement qu’il est interdit d’utiliser le crayon rouge : le papier reste blanc, l’encre reste bleue, mais les corrections se feront dorénavant en vert. Il n’est pas question de maintenir le bleu blanc rouge, couleurs haïes de la colonisation. À partir de cet acte fondateur, les deux héros de “Bleu blanc vert”, roman ironique et amer de Maïssa Bey, racontent trente ans d’Algérie indépendante, de 1962 à 1992 où tout bascule avec la victoire du Front Islamique du Salut aux élections.
Kheireddine Lardjam est un jeune metteur en scène qui vit et travaille en Algérie. Depuis toujours, son travail associe le jeu théâtral à la danse, quelquefois au chant et à la musique. S’il adapte, ou plutôt prolonge, ici avec l’auteur Christophe Martin, le livre de Maïssa Bey, c’est parce que le texte, exempt de toute tentation nationaliste, est un témoignage contre l’oubli des affres du passé. Entre douceur et cruauté, ces deux monologues intimes d’un couple parcourant une page d’Histoire ramènent aux questions essentielles de la jeunesse algérienne : comment assumer la difficile mission d’être la première génération d’un peuple libéré du colonialisme ? Comment vivre dans une société déchirée entre modernité et traditions ?
“Bleu blanc vert” est un spectacle produit par la Comédie de Valence et accueilli en résidence pour sa création française.
La Comédie de Valence a répondu à la demande d’accompagnement de Kheireddine Lardjam tant au plan artistique que financier : trois créateurs français (son, lumière, scénographie) feront partie intégrante de l’équipe de création algérienne. Salariés par la Comédie de Valence, ils seront présents pendant les répétitions à Oran et assureront aussi des actions de formation sur place auprès de créateurs algériens.
Production Comédie de Valence Centre dramatique national Drôme Ardèche — Coproduction compagnie El Ajouad, Fédération d’Associations de Théâtre Populaire (FTAP), Théâtre National d’Oran, Ambassade de France en Algérie—avec le soutien de l’Arc Scène Nationale du Creusot et du Forum Culturel du Blanc Mesnil et la participation artistique de l’ENSATT—
PARIS-ALGER – CLASSE ENFER
Samedi 23 mai, 21h, Théâtre de la ville
théâtre concert proposé par Salah Gaoua—texte Mustapha Benfodil—avec Magali Bonat et Sylvain Bolle-Reddat —piano Thibault Chevalier—luth Varoujan Fau—chant Salah Gaoua—production Théâtre du Grabuge, Lyon—création 2009
Sabrina, une jolie parisienne d’origine algérienne, débarque en Algérie, précisément en Kabylie, avec la ferme intention de convaincre les habitants de son village ancestral de l’autoriser à y enterrer son père conformément aux dernières volontés de ce dernier.
Problème : M’hand était un harki. Il avait quitté l’Algérie en 1962 pour sauver sa peau, lui qui fut complice des atrocités coloniales… Ainsi commence “Paris-Alger classe enfer”, fable loufoque qui tisse sa trame à travers toutes les contradictions et les turpitudes de l’Algérie contemporaine. Mustapha Benfodil, son auteur, vient du journalisme et du roman.
Son écriture résolument contemporaine et ouverte sur le monde est le symbole d’un pays qui essaye de tourner la page et de se réconcilier avec son histoire. Pour faire écho à cette lecture interprétée par Magali Bonat et Sylvain Bolle-Redat, Salah Gaoua et ses musiciens puiseront dans ces musiques et ces chants traditionnels en langue kabyle et en arabe algérien pour terminer par un concert aux sonorités chaâbi et andalouses.
HOMMAGE À LILI BONICHE
Samedi 30 mai, 21h, le Bel Image
Évocation mélancolique d’un cabaret Paris-Alger pour un concert hommage à Lili Boniche, star de la musique franco-arabe.
C’était en 1999, à l’Olympia à Paris, une salle comble mêlant émotion et ferveur. Sur scène, un quasi-octogénaire plus très solide dont la moitié de la salle connaissait par coeur les refrains et pressentait que ça risquait d’être le dernier concert public. Lili Boniche, le dernier survivant d’une culture judéo-arabe, s’est éteint dans la plus grande discrétion le 6 mars 2008. Il contestait d’ailleurs l’appellation “judéo-arabe”: « Est-ce qu’on dit d’un musicien musulman qu’il joue de la musique islamo-arabe ? Je joue de la musique arabe, un point c’est tout ». Star dans les années 30 et 40 à Alger comme à Paris, redécouvert dans les années 90, il a créé un style, typique de la musique populaire algéroise, où se mélangent flamenco, arabo-andalou, paso doble, mambo et tradition juive. Ses chansons mêlant paroles en français et en arabe, qui ont fait danser plusieurs générations de toutes confessions, proclament haut et fort que le plus sûr moyen de tuer une culture, c’est de la confiner.
Un credo que partage Salah Gaoua, “world rocker” nomade entre colline croix-roussienne et monts de Kabylie, musiques traditionnelles et variété française. Rassemblant des musiciens d’horizons divers, il orchestre en clôture du festival Temps de paroles 2009 un concert hommage au crooner de la casbah.
Avec Salah Gaoua au chant, Varoujan Fan au luth et guitare électrique, Caroline Cuzin-Rambaud au violon et piano, Bazou au mandole et à la guitare, Mohamed au goumbri, Mounia au chœur (distribution en cours) —production Comédie de Valence–Centre dramatique national Drôme-Ardèche
Les SPECTACLES ACCUEILLIS
TOUS LES ALGÉRIENS SONT DES MÉCANICIENS
Vendredi 22 mai, 21h, le Bel Image
Un spectacle de Fellag—mise en scène Marianne Épin—avec Fellag et Marianne Épin—
Salim occupait jadis le poste d’intendant général dans un lycée et sa femme Shéhérazade celui de professeur de français. Faisant partie de la génération des Algériens qui ont été formés en langue française, ils se sont retrouvés tous deux au chômage après la loi sur l’arabisation de l’enseignement et ont dû quitter le logement de fonction qu’ils occupaient à l’intérieur du lycée pour un bidonville de la périphérie d’Alger. Afin de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille, Salim ouvre un atelier de réparation automobile. En bon Algérien “qui se respecte”, il s’est toujours frotté avec succès à ce sport national qu’est la mécanique, l’art de se sortir des situations compliquées de la vie quotidienne.
Avec une verve toute méditerranéenne, ce couple truculent nous raconte sa vie. Il nous fait également découvrir les personnages hauts en couleurs qui animent ce petit monde algérien. En révélant l’absurde de leur quotidien, il témoigne de l’ingéniosité de chacun pour accéder par la ruse à la modernité et aux technologies nouvelles : techniques farfelues pour fabriquer des paraboles avec des couscoussiers destinées à capter les médias internationaux, astuces déployées pour faire face aux coupures d’eau imposées depuis les années 1980 jusqu’à nos jours et autres mécanismes de résistance… Avec un humour parfois noir et souvent tendre, Salim et Shéhérazade nous entraînent joyeusement dans cette société où tradition et modernité ne cessent de jouer chat et à la souris.
FAUT QU’ON PARLE !
Du 26 au 29 mai, 19h, Théâtre de la ville
conception Hamid Ben Mahi et Guy Alloucherie—textes de Guy Alloucherie et Hamid Ben Mahi—avec Hamid Ben Mahi—mise en scène Guy Alloucherie—chorégraphie Hamid Ben Mahi—dramaturgie, vidéo Martine Cendre—assistant et conseil artistique Hassan Razak—scénographie et lumière Frantz Loustalot—environnement sonore Nicolas Barillot—production Compagnie Hendrick Van Der Zee—coproduction Parc de la Villette–Rencontres de la Villette, Le Cuvier de Feydeau (Artigues-près-Bordeaux), l’Office Artistique de la Région Aquitaine, Culture Commune–Scène nationale du Bassin minier du Pas-de-Calais, le Festival d’Avignon, les Hivernales–Centre de développement chorégraphique Avignon Provence-Alpes-Côtes d’Azur, la Caisse Centrale d’Activités Sociales du personnel des industries électrique et gazière—avec le soutien de culturesfrance—
Il y a une urgence dans le titre du spectacle hip hop de Guy Alloucherie et Hamid Ben Mahi. Faut qu’on parle, donc ! De l’immigration, du racisme ordinaire, de la guerre d’Algérie, des pères et mères exilés, de la cité. Du hip hop aussi, qui sauve la mise et la vie. Et il parle bien, Hamid Ben Mahi. En conteur, en show man, en palabreur, il sait harponner son public et le garder haletant. Il danse aussi, félin, rapide, poreux aux changements d’atmosphère.
Il se dévoile, juste ce qu’il faut pour ne pas tomber dans l’exhibitionnisme, mais nous donner le sentiment qu’il livre des confidences, nous fait un cadeau. Un émouvant manifeste intime conçu en complicité avec le metteur en scène Guy Alloucherie qui, du cirque à la danse, en passant par l’image et la musique, mène depuis plusieurs années un patient et délicat travail de mémoire sur les oubliés de notre société.
LES COLONIAUX
Les 26 et 27 mai, 21h, le Bel Image
texte Aziz Chouaki—mise en scène Jean-Louis Martinelli—avec Aziz Chouaki et Hammou Graïa—scénographie Gilles Taschet—costumes Patrick Dutertre—maquillage, coiffures Françoise Chaumayrac—production Théâtre Nanterre–Amandiers—création 2009
Marocains, Algériens, Sénégalais, Annamites, les soldats coloniaux furent nombreux à tomber pour résister à l’offensive allemande, défendre Verdun et reprendre Douaumont durant la Première Guerre mondiale. Dans “Les Coloniaux”, Aziz Chouaki redonne vie à ces combattants des colonies en un va-et-vient incessant entre douceur du Maghreb et abomination des tranchées. Par le biais du conte, l’écriture va déconstruire bien des certitudes sur l’héroïsme, la dignité, la liberté. Il y sera question d’un figuier magique et érudit, d’un narrateur anonyme qui vole dans les airs, des Pieds Nickelés, de bidasses en goguette, de guerre et d’amour… Aziz Chouaki aime raconter les histoires. Derrière le dramaturge se cache un acteur, un conteur, un magicien de la langue française, dont les mots ouvrent des mondes qui se choquent et font étincelles. Né en Algérie, Il fuit l’islamisme pour venir vivre, dès 1991, en France. Après un travail universitaire sur l’“Ulysse”de Joyce, il publie à 30 ans un recueil de poèmes, puis un premier roman, “Baya”. Guitariste émérite, il aime les sons, le rythme, la pulsation, un goût qui marque toute son oeuvre. Aziz Chouaki a une langue bien à lui, qui charrie des sources aussi diverses que le kabyle –l’arabe des rues–, le souvenir de James Joyce ou les impro-visations sous contrôle du jazz. Après avoir créé “Une virée” en 2004, Jean-Louis Martinelli, l’actuel directeur des Amandiers, se confronte de nouveau à cette écriture, l’une des plus singulières du théâtre francophone contemporain.
REGARDS CROISÉS
Autour des créations et des spectacles accueillis, un ensemble de temps forts, clés de compréhension, fil conducteur ou regard porté ailleurs… La Comédie de Valence et ses partenaires (parmi lesquels le Train-Théâtre, le LUX, le cinéma le Navire, le Centre du Patrimoine Arménien, les bibliothèques de Valence) se réunissent pour un parcours commun.
CONCERT D’OUVERTURE
Samedi 18 mai, 21h, place de la mairie à Portes-lès-Valence
CONCERT ORGANISÉ AVEC LE TRAIN-THÉÂTRE- ENTRÉE LIBRE
CHANSONS DE L’IMMIGRATION ALGÉRIENNE – ORIGINES CONTRÔLÉES
Après Zebda, 100% Collègues et les Motivés, les frères toulousains Mouss et Hakim reviennent avec « Origines contrôlées » un projet musical aux dimensions historiques puisqu’ils exhument aujourd’hui pas loin de 40 ans de chansons, toutes composées par des artistes algériens exilés en France. Slimane Azem, Mohamed Mazouni, Matoub Lounès, Cheikh el Hasnaoui…, le grand public ne les connaît pas, mais leurs 45 tours font partie intégrante de la culture familiale des Algériens de France, de leurs enfants et de leurs petits enfants.
Un hommage à un merveilleux patrimoine, et à la transmission de ces valeurs universelles que sont la citoyenneté, le courage et la liberté, au delà des générations et des mers, avec tout le talent et la générosité dont les deux frères font preuve depuis bientôt 20 ans.
MISES EN ESPACE
CRÉATION COMÉDIE DE VALENCE
Vendredi 22 mai – Mon conte kabyle — MARIE LOUNICI
La comédienne Marie Lounici, française d’origine kabyle, présentera un spectacle court, concrétisation des passerelles construites à l’occasion de son séjour en Algérie. Destins communs, histoires individuelles à partager dans les murs et hors des murs du théâtre, à destination des publics qui viennent peu – ou pas – au théâtre. Comme point de départ de cette enquête, le questionnement sur les identités, sur les enfants issus de couples franco- algériens. Par l’intermédiaire du théâtre, du documentaire et du conte, la réponse douce amère d’une femme qui a la France pour mère et l’Algérie pour père.
Ce spectacle sera présenté dans le cadre de l’opération « Voisins de passage » pour une dizaine de représentations dans les quartiers de Valence et son agglomération. Cette opération se veut le point de départ d’un véritable « parcours » proposé au public.
Samedi 16 mai – Loin de Nedjma — KATEB YACINE — ALI ESMILI
D’après les textes de Kateb Yacine et Ismaël Aït Djafer.
Ali Esmili et Vincent Farasse ont choisi de faire entendre la parole d’un homme, d’un peuple, d’une humanité tout entière au moment où tout s’effondre… Ils juxtaposent les genres et les styles de jeu, fable populaire, tragédie politique, poèmes et théâtre traditionnel, pour évoquer la guerre d’indépendance, la révolution et l’exil.
Jeudi 14 et vendredi 15 mai – Les dessous de scène
De février à mai 2009, Christophe Perton et les acteurs de la troupe convient les spectateurs à une série de rendez-vous dans la perspective du Festival Temps de paroles 2009 dont la thématique portera sur la relation complexe liant la France à l’Algérie.
Chaque premier lundi du mois, carte blanche à un acteur de la troupe permanente pour un regard singulier sur un des aspects de France – Algérie.
L’ensemble de ces dessous de scène sera repris pour deux soirées intégrales pendant le festival, les 14 et 15 mai 2009.
Avec Yves Barbaut, Juliette Delfau, Pauline Moulène, Claire Semet et Olivier Werner, comédiens permanents de la Comédie de Valence.
Tables rondes
Samedi 16 et samedi 23 mai—14h
ORGANISÉES PAR LA COMÉDIE DE VALENCE
Samedi 16 mai « FRANCE-ALGERIE, QUELS HERITAGES ? »
Animée par l’historien Karim Ghorbal, en présence de Tassadit Yacine, Caroline Douki et Akram Belkaid (sous réserve).
Cette table ronde abordera les traumatismes de l’Histoire, la transformation des structures mentales et les conséquences de l’immigration de part et d’autre.
Samedi 23 mai « LA PLACE DE L’ARTISTE EN ALGERIE AUJOURD’HUI »
En présence des artistes du festival : Maïssa Bey, Kheireddine Lardjam, Mustapha Benfodil, Salah Gaoua,… (sous réserve).
Cette seconde table ronde évoquera différentes questions liées à la place de l’artiste en Algérie, la représentation de l’histoire contemporaine algérienne sur scène et les tabous de la mise en représentation.
Expositions
du 18 au 30 mai
ORGANISÉES PAR LE CENTRE DU PATRIMOINE ARMÉNIEN
Au centre du Patrimoine arménien : installation autour de la « Madone de Benthala » du photographe Hocine Zaourar.
Au théâtre Bel Image : « Jours intranquilles » du photographe Bruno Boudjelal (« voyages à Sétif » et « Benthala les lieux du massacre »)
ZOOM SUR LE CINÉMA ALGÉRIEN
AU LUX, SCENE NATIONALE DE VALENCE, du 4 au 16 mai
programmation sur la thématique de la guerre et de la langue
qui s’articulera autour
de films de patrimoine, abordant « les guerres » vues par des réalisateurs français et algériens : « Chronique des années de braise », Lakhar Hamina Mohamed / « Touchia » de Benhadj / « La guerre sans nom » de Bertrand Tavernier de documentaires (Jean-Pierre lledo : « Algérie histoires à ne pas dire », 2007, « Un rêve algérien », 2002)
des créations contemporaines
« Imezrane, la fille aux tresses » de Ali Mouzaoui (France/Algérie 2007)
« Arezki l’insoumis », de Djamel Bendeddouche (France/Algérie 2007)
« Amina ou la confusion des sentiments », de Laurette Mokrani (Algérie/France 2005)
la trilogie de Rabah Ameur-Zaïmeche (« Dernier maquis »- France/Algérie 2007, « Bled number one » – 2005 , »Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ? » – 2003 )
des courts-métrages, notamment les productions de Kaina Cinéma
une programmation en direction du jeune public
des rencontres avec réalisateurs, historiens diffuseurs
AU CINEMA LE NAVIRE, du 23 mai au 7 juin
un panorama sur l’actualité du cinéma algérien
(« L’insoumis » d’Alain Cavalier, « Morituri » d’Okacha Touita, « El Manara » de Belkacem Hadjadj, « La gerboise bleue » de Djamel Ouahab)
Lectures
lundi 18 et samedi 30 mai
ORGANISÉES PAR LA COMÉDIE DE VALENCE
Mercredi 27 mai – LE CHOIX DU COMITE DE LECTURE
Dès la rentrée, le comité de lecture de la Comédie de Valence sera consacré aux auteurs algériens. Chaque mois, membres du public et de l’équipe artistique et administrative du théâtre se retrouvent pour échanger sur les textes lus. Le choix du Comité sera mis en espace.
Samedi 30 mai – « CHAMBRE CLOSE » DE CLAUDE LABRUE le 18 mai à 19h
Lecture hommage du texte de Claude Labrue consacré à l’Algérie.
Dirigée par Christophe Perton.
FESTIVAL TEMPS DE PAROLES – CALENDRIER EN COURS
Cette programmation sera alimentée de lectures publiques de textes algériens, de cartes blanches aux comédiens permanents de la Comédie de Valence, d’un cycle cinéma en partenariat avec Lux – scène nationale, d’une exposition en partenariat avec le Centre du Patrimoine Arménien et d’un atelier d’écriture avec Aziz Chouaki. (programme définitif disponible en mars 2009).
Jeudi 14 mai
19h – dessous de scène par les comédiens permanents de la Comédie de Valence
Vendredi 15 mai
19h – dessous de scène par les comédiens permanents de la Comédie de Valence
Samedi 16 mai
14h – Table ronde « France – Algérie : quels héritages? »
19h – Loin de Nejma – Kateb Yacine / Ali Esmili
Lundi 18 mai
18h – Inauguration des expositions / Centre du Patrimoine Arménien
21h – concert avec Origines contrôlées
Mardi 19 mai
19h – Bleu Blanc Vert – Maïssa Bey / Christophe Martin / Kheireddine Lardjam
Mercredi 20 mai
19h – Bleu Blanc Vert – Maissa Bey / Christophe Martin / Kheireddine Lardjam
Vendredi 22 mai
19h – Mon conte kabyle – Marie Lounici
19h – Bleu Blanc Vert – Maissa Bey / Christophe Martin / Kheireddine Lardjam
21h – Tous les Algériens sont des mécaniciens – Fellag / Marianne Epin
Samedi 23 mai
14h – Table ronde « La place de l’artiste en Algérie aujourd’hui »
19h – Bleu Blanc Vert – Maissa Bey / Christophe Martin / Kheireddine Lardjam
21h – Paris-Alger classe enfer – Mustapha Benfodil / Salah Galoua
Lundi 25 mai
19h – Bleu Blanc Vert – Maissa Bey / Christophe Martin / Kheireddine Lardjam
Mardi 26 mai
19h – Bleu Blanc Vert – Maissa Bey / Christophe Martin / Kheireddine Lardjam
19h – Faut qu’on parle – Hamid Ben Mahi / Guy Alloucherie
21h – Les coloniaux – Aziz Chouaki / Jean-Louis Martinelli
Mercredi 27 mai
19h – lecture choisi par le Comité de lecture
19h – Faut qu’on parle – Hamid Ben Mahi / Guy Alloucherie
21h – Les coloniaux – Aziz Chouaki / Jean-Louis Martinelli
Jeudi 28 mai
19h – Faut qu’on parle – Hamid Ben Mahi / Guy Alloucherie
Vendredi 29 mai
19h – Faut qu’on parle – Hamid Ben Mahi / Guy Alloucherie
Samedi 30 mai
14h – table ronde politique
19h – lecture de « Chambre close » de Claude Labrue, dirigée par Christophe Perton
21h – Hommage à Lili Boniche – Salah Galoua