Le cinéma algérien était discret ces derniers temps, « Titi » le premier film réalisé par l’artiste et compositeur Khaled Barkat le ressuscite Ce lundi 21 octobre, les Algérois pourront découvrir le dernier né du 7e art algérien à la salle Ibn Zeyldoun.
« Titi » est avant tout une histoire d’errance et d’absence. Pour son premier long-métrage Khaled Barkat, a voulu raconter l’enfance algérienne, à travers son personnage principal Titi.
Titi est un petit garçon qui disparaît le jour de son troisième anniversaire, alors qu’il suit son chien. Dans sa course qui deviendra sa perte, il finit par atterrir dans une famille qui décide de garder l’enfant issu d’une famille aisée espérant recevoir une récompense pour l’avoir retrouvé. Le jeune garçon devient alors l’otage de cette famille, qui va finalement l’exploiter pendant plusieurs années, et bouleverser ainsi tout son environnement et sa destinée.
Ce premier film de l’acteur, compositeur et désormais cinéaste Khaled Barakat réalisé cette année a été coproduit par l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) et la société de production Studio Dirah, propose une analyse de la place de l’enfant dans la société algérienne et de son traitement. La place de l’éducation, des conditions de vie et surtout de l’errance du jeune algérien sont des thèmes que l’on retrouve dans ce premier long-métrage sont indissociables de l’histoire des Algériens.
Pour la première fois, le long-métrage du réalisateur touche-à-tout sera projeté ce lundi 21 octobre 2013, à 19 heures, à la Salle Ibn Zeydoun à Alger en présence du réalisateur, du producteur et des comédiens tels que Souhila Mallem, Malika Belbey ou Adem Messili, qui joue le rôle principal, celui de Titi.