Le chanteur Enrico Macias évoque à nouveau ses « racines algériennes » dans une interview accordée au site Choufchouf.dz le vendredi 8 mai.
Enrico Macias n’a jamais oublié l’Algérie. De son vrai nom Gaston Ghrenassia, ce fils d’une famille juive de Constantine, musiciens de malouf, a quitté l’Algérie en 1961. Depuis, il ne cesse de l’évoquer en chanson et durant ses interviews. Interrogé par le site participatif algérien Choufchouf.dz, l’interprète des « Enfants de tout pays » se dit encore « orphelin » de son pays natal. Il confie ainsi : « Je me sens Algérien. Mes racines sont algériennes même si j’ai été obligé de partir, elles sont dans mon ADN ».
« Mes vraies racines sont algériennes »
Enrico Macias a aussi rappelé qu’il est un hériter de la culture algérienne via son beau-père, Raymond Leyris alias Cheikh Raymond, ancien directeur d’orchestre à Constantine. « Je fais partie, j’espère, de la culture algérienne autant que la culture française par la suite. J’ai créé un nouveau répertoire quand je suis venu [en France] parce que j’étais frustré et orphelin de l’Algérie, quand on a assassiné mon beau-père Tonton Raymond, qui était le plus grand représentant de la musique arab-andalouse de Constantine, le malouf. J’ai construit un nouveau répertoire et de nouvelles racines mais les premières ce sont les vraies, les racines algériennes », a-t-il souligné au micro de ChoufChouf.dz.
Durant son entretien, Enrico Macias réitère aussi son attachement à Israël, expliquant que le peuple juif a le droit de posséder un Etat au Proche-Orient.
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