Yasmina Khadra/Reza : L’Algérie ne se raconte pas, elle se subit

Redaction

Updated on:

À l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, Yasmina Khadra s’associe au photographe humaniste Reza pour mettre en image un pays qui, depuis toujours, imprègne son oeuvre.

L’écrivain passionné continue de dévoiler un intérêt inconditionnel pour tout ce qui touche à son pays d’origine. Dans chacune de ses oeuvres bat le coeur d’un pays épris de liberté. C’est en image cette fois, accompagné de ses textes, qu’il nous fait découvrir l’Algérie.

De Constantine au Grand Sud, en passant par Oran, Alger, Tizi Ouzou, Rio Salado, Zahara, Yasmina Khadra se dévoile de manière inédite dans un récit à mi-chemin entre l’autobiographique et la fable poétique.

C’est avec Reza qu’il a décidé de collaborer afin de mettre en images ses souvenirs. Le photojournaliste d’origine iranienne, récompensé par l’Ordre National du mérite en 2005, est connu pour son engagement résolument humanitaire et artistique. De régions en rencontres, les deux auteurs subliment un pays qui a célébré ses cinquante ans d’indépendance.

«L’Algérie ne se raconte pas, elle se subit. Elle est la vestale des grands et des petits, l’égérie des poètes et des simples d’esprit, la folie des foules et le dernier refuge des sans-abri. Elle est ce qui reste lorsque tout a été dit, la cendre des phénix trahis, le galet dans les rivières taries. Elle est la dernière prière, le vœu le plus cher, la chair de notre chair, elle est le pouls de l’éternité.» Yasmina Khadra

MM

Yasmina Khadra, Reza, Algérie, ed Michel Lafon, 2012.

Quitter la version mobile