On a frôlé l’incident diplomatique hier après-midi au consulat d’Algérie, à Toulouse. Tout commence par une opération de voie publique autour de la place Arnaud-Bernard. Un classique qui mobilise des hommes de la police nationale, sécurité publique et police aux frontières, et de la police municipale.
Un homme de 36 ans, contrôlé, a échappé aux fonctionnaires et est parti en courant. Quelques centaines de mètres plus loin, des policiers toujours à ses trousses, il a ouvert une porte rue de l’Arc, une petite rue derrière le boulevard de Strasbourg. Une entrée vite empruntée par des policiers qui se sont alors retrouvés face à des individus qui leur barraient la route. Le ton est monté, les policiers ne comprenant pas le comportement de ces hommes qui leur interdisait l’accès. Sauf que l’habitation où l’homme venait de se réfugier était le consulat d’Algérie, installé depuis quelques mois boulevard de Strasbourg. Un local consulaire « inviolable », un bout d’Algérie protégé par les conventions internationales. Passées de longues minutes de tension et d’incompréhension, le calme est revenu. Le suspect a finalement été remis à la police nationale. Cet Algérien a été placé en garde à vue pour défaut de titre de séjour et violence sur agent de la force publique.