Le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF) crie au scandale. Un agent de sûreté à l’aéroport Nice Côte d’Azur, située au sud de la France, a été licencié pour la simple raison qu’il a salué un collègue en arabe en lui disant « Salam Alikoum ».
D’après le CCIF, c’est le préfet, l’équivalent du Wali en Algérie, des Alpes-Maritimes qui a suspendu cet agent de ses fonctions en lui reprochant « un comportement caractéristique de radicalisation religieuse ». Et ce comportement est symbolisée par les « Salam » que cet agent adresse en langue arabe à ses collègues ! Ainsi, saluer ses collègues en arabe en France est devenu répréhensible. Pis encore, c’est un acte « radical » et considéré comme presque terroriste ! « On lui reproche notamment un comportement prosélyte caractéristique de radicalisation religieuse », explique encore à ce sujet le CCIF qui demande « la préfecture à être plus claire : qu’elle prenne position publiquement et explique que s’exprimer en arabe à l’aéroport suffit à faire de vous un islamiste en puissance ».
« La vie d’un jeune homme de famille au casier judiciaire vierge et jamais inquiété par les services de police est ainsi sacrifiée sur l’autel de la suspicion fantasmatique », déplore également le CCIF. Selon cette même source, la victime de cet incroyable acte islamophobe « ne perçoit ni indemnité ni compensation depuis près de deux mois et doit faire face seul à ses charges de famille ». Le CCIF espère enfin que l’ambiance islamophobe en France ne va pas « autoriser la préfecture des Alpes Maritimes à mettre au ban un père de famille ».