France/Le drame des étudiants étrangers confrontés à des préfets rigides

Redaction

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Mohamed Kassir est un étudiant à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Belleville (ENSAPB) en France. En 2014, il obtient sa licence et il ne devait lui rester qu’un an d’étude pour obtenir son master. Mais ce rêve vire rapidement au cauchemar, car il s’est retrouvé brutalement incarcéré dans un « centre de rétention ». 

« ​Mohamed Kassir est victime d’une répression administrative incompréhensible. Le 14 Août 2015, Mohamed Kassir a subi un contrôle d’identité dans les rues de Paris, arrêté, puis incarcéré en centre de rétention, il sera expulsé dans les heures qui viennent », dénoncent l’Union des Etudiants Algériens de France et l’Union nationale des étudiants en France (UNEF). Ces deux organisations estudiantines se mobilisent pour venir en aide à cet étudiant béninois qui n’a pas réussi à renouveler son titre de séjour à cause de son passeport arrivé à expiration.  « Le refus catégorique de la Préfecture a placé Mohamed Kassir dans une situation très angoissante et difficile à un an de l’obtention de son diplôme », déplorent l’UNEF et UEAF.

Selon ces deux organisations estudiantines, Mohamed Kassir est un « étudiant brillant et sans histoires qui, comme tous ses camarades de classe, souhaite réussir ses études ». L’injustice dont a été victime cet étudiant a révolté également ses enseignants qui lui ont témoigné sa solidarité. Et en attendant,  les étudiants étrangers y compris Algériens demeurent « confrontés à des préfectures très rigides ne prenant pas en compte les problématiques de chaque personne et qui imposent des conditions draconiennes pour délivrer des documents administratifs », regrette l’UNEF sur son site internet.