L’affaire de la disparition du militant politique Ahmed Keroumi, membre de la CNCD d’Oran, prend des proportions alarmantes. La sûreté de wilaya d’Oran a refusé de délivrer un avis de disparition à sa famille pour qu’elle puisse commencer les recherches, rapporte le blog « Algérie-Politique ».
Les « ESA » affirment, de leur côté, qu’un un militant de la CNCD a été arrêté par la police à Oran, au niveau du centre ville, alors qu’il était entrain d’afficher un avis de recherche sur la disparition de Keroumi Ahmed. Il lui a été reproché l’affichage public sans autorisation.
Ahmed Keroumi n’a plus donné signe de vie depuis le mardi 19 avril aux environs de midi, heure à laquelle il était dans son lieu de travail. Sa disparition suscite de vives inquiétudes et la gestion de l’affaire par les autorités locales d’Oran ne rassure pas.
Un black-out inexplicable est observé, qui donne l’impression que les autorités veulent étouffer l’affaire. Un minimum de communication est exigé dans pareil cas.
RAF