Qu’est-ce qui valait la petite virée hier main à Oran du président du Sénégal, en visite d’État en Algérie depuis lundi ? La réponse est presque évidente quand on sait que le circuit de la visite éclair à Oran du chef d’État sénégalais, M Macky Sall, comportait un seul point, à savoir le complexe GNL 3 du pôle pétrochimique d’Arzew. Le Sénégal, pays subsaharien en crise énergétique, a en effet tant besoin du gaz algérien.
Précisément, c’est le butane qui intéresse le Sénégal, connu par sa politique de « butanisation » remontant au temps de son premier président M. Léopold Sédar Senghor (1960-1980), et dont l’idée-force était de remédier aux causes de la désertification par la substitution du gaz butane au charbon de bois, en subventionnant généreusement ce nouveau produit énergétique pour les ménages. « Le Sénégal a bien évidemment besoin d’énergie. Pour notre pays subsaharien, c’est la butanisation qui est de mise. Cette politique a été lancée il y a plusieurs années dans un contexte de lutte contre les facteurs de déforestation.
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