L’idée est venue des pays latinos, et demeure à un certain point une bonne et positive nouvelle depuis l’avènement de la crise économique mondiale !
Il s’agit en effet à travers cette solution d’affirmer son existence et politiquement de jouer sur la corde nationaliste, attisée par de nombreux « conseillers » espagnols, chiliens et argentins qui ont eux d’autres intérêts.
Ce qui est certain, c’est que si un de ces pays change sa monnaie, le peuple retirera immédiatement tous ses dollars USD de ses comptes, pour les conserver à la maison! Cela provoquera à coup sûr une grosse déstabilisation des banques.
Une monnaie unique a, selon des analystes, peu de chance d’être adoptée dans cette zone étant donné que les peuples n’ont pas confiance en la gestion publique de leur système économique.
Sans omettre aussi le fait que les grandes transactions, achat de biens principalement (maison, voiture, business….), se feront toujours en dollars, sonnants et trébuchants.
Il n’y a qu’à constater et d’une manière curieuse, le président de la république dominicaine s’intégrer à ce plan alors que la semaine précédente il adhérait à un autre plan de monnaie unique (le Sucre Bolivarien) entre le Venezuela, L’Equateur et la Bolivie !
Mieux encore, le Panama et le Costa-Rica, pour leur part, sont trop dépendants des dollars américains. En 2008 Costa-Rica a augmenté de 40% ses réserves en dollars, et exporte de l’électricité au Nicaragua quand ce dernier paye 20 % de la facture, c’est un Miracle.
Les peuples « latino » restent en réalité trop liés et depuis trop longtemps avec le dollar et les USA pour abandonner le dollar en tant que monnaie. Il n’y a pas une famille qui n’ait un au moins de ses membres aux USA, le trafic de gens et personnes est permanent, toutes les capitales de l’Amérique sud et centrale ont au moins 5 vols moyens-long courriers entre elles et Miami.
Sans démocratie des pouvoirs la monnaie unique fera plus de mal aux peuples que de biens, et là bas, en Amérique latine tout le monde au fond, le pense, laissez nos dollars.
Mohamed Latrech