137 milliards de centimes détournés par des cadres du ministère de l’Industrie et le fils d’un ancien ministre

Redaction

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Les scandales de corruptions dans les entreprises publiques se suivent et ne se ressemblent pas. Après Sonatrach, Sonelgaz et d’autres entreprises, c’est autour du dossier de la défunte Biscuiterie de Cherchell de faire parler d’elle.

Selon le quotidien arabophone El Khabar,  la cession de cette entreprise publique à un investisseur turc a été entachée de plusieurs anomalies. D’anciens cadres du ministère de l’Industrie et « le fils d’un ancien ministre » ont détourné, lors de la vente de cette entreprise publique à l’entreprise turque Ülker, l’astronomique somme de 137 milliards de centimes. Cette somme représente, selon un rapport d’enquête dressé par la Cour des Comptes, le montant de la dette de cette biscuiterie publique qui avait été gonflée par les responsables du ministère de l’industrie avant sa cession à son nouveau investisseur étranger.

Des syndicalistes de la Biscuiterie, le vrai montant de la dette de l’entreprise ne dépassait pas les 10 milliards de centimes. Il est à signaler qu’une équipe de juges de la Cour des Comptes, appuyée par des experts et spécialistes, est en train de piocher dans les dossiers depuis au moins 6 mois. Un rapport d’enquête a déjà été envoyé au Premier ministre. Une deuxième équipe de la Cour des Comptes s’est également déplacée à Cherchell pour le même motif. Pour rappel, la Biscuiterie de Cherchell a été cédée à l’opérateur turc Ülker en 2007. Elle emploie près de 180 travailleurs.

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