Agriculture/ L’Algérie continuera à importer des céréales

Redaction

Malgré plusieurs plans de relance de l’agriculture, l’Algérie continuera à importer des céréales. C’est ce qu’a affirmé, en substance, Omar Zeghouane, DG de l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), aujourd’hui, sur les ondes de la Chaîne 3.

Tentant d’expliquer cette situation, celui-ci a affirmé que le rendement des terres céréalières est lié à la pluviométrie, mais aussi aux faibles investissements dans le domaine. L’Algérie a produit, en 2009, 60 millions de quintaux, alors que le chiffre n’est que de 40 cette année.

Omar Zeghouane a indiqué, par ailleurs, que l’Algérie produit beaucoup plus le blé dur, alors que la demande est sur le blé tendre. «La production reste encore tributaire de l’évolution du climat», a-t-il ajouté. En d’autres termes, peu d’efforts ont été consentis en ce qui est de l’irrigation, le forage de puits …

Selon lui, il faut «consentir des investissements énormes pour créer de nouvelles exploitations, ouvrir des pistes, mobiliser l’énergie électrique et forer des puits». De plus, ajoute-t-il, les agriculteurs algériens ont tendance à reproduire des réflexes anciens dans le process de production céréalière. Pour adopter des méthodes modernes, signale-t-il, il faut des investissements, auxquels ces agriculteurs n’ont majoritairement pas accès. IL estime en outre que plus de 80% des agriculteurs céréaliers n’ont pas de grandes surfaces et par conséquent, ne peuvent consentir beaucoup d’efforts en matière d’investissement. C’est à l’Etat donc que revient cette mission.

Elyas Nour  

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