Le cheptel ovin sera disponible durant le prochain Aid El Adha, prévu dans quelques semaines. C’est ce qu’a affirmé, hier, le président de la fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djilali, en marge d’une rencontre que les représentants de la filière de l’élevage et de la production des viandes rouges avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi.
Azaoui a même assuré que les prix ne s’envoleront pas puisque le mouton sera disponible. Ce genre d’affirmations est exprimé à la veille de chaque Aid, mais la réalité du terrain démontre souvent autre chose, voire carrément l’inverse.
Les prix s’envolent généralement au point où le kilogramme de viande peut atteindre les 2500 dinars. Ceci dans la mesure où celui qui achète un mouton à 50 000 voir 60 000 dinars peut en tirer 25 kilogrammes de viande environ. Bien évidemment, les prix diffèrent d’une région à une autre. Ils sont beaucoup plus élevés au niveau des régions côtières notamment dans la capitale. Dans les hauts plateaux ils sont plus accessibles.
Il faut dire que le débat autour des prix du mouton à la veille des fêtes de l’Aid dure depuis des années. Des citoyens se sont même mis, ces dernières années, à passer par la vente «par facilité». Des entreprises, publiques et privées, prennent, par ailleurs, l’initiative d’octroyer à leurs employés des crédits pour l’achat du mouton. Et certains maquignons profitent de cette situation pour faire mousser les prix.
Elyas Nour