Mohamed Abdou Bouderbala a été investi à la tête d’Air Algérie mardi 26 mai. Le nouveau PDG de la compagnie aérienne nationale, décriée et mal-aimée des Algériens, s’engage à répondre aux normes internationales.
Nommé dimanche par le Président Abdelaziz Bouteflika, Mohamed Abdou Bouderbala s’est installé ce mardi dans le bureau de PDG d’Air Algérie. La passation de pouvoir entre l’ex-directeur des Douanes et son prédécesseur, Mohamed Boultif, s’est tenue aujourd’hui mardi en présence du nouveau ministre des Transports, Boudjema Talaï.
L’occasion pour le nouveau patron d’Air Algérie d’afficher ses ambitions. Des ambitions très élevées considérant l’année difficile que la compagnie aérienne étatique vient de vivre. Durant la cérémonie d’installation, Mohamed Abdou Bouderbala a déclaré qu’il considère cette nomination comme un « défi » visant à hisser Air Algérie au niveau exigé par les standards internationaux.
Bouderbala veut dépoussiérer une entreprise nationale en mal de communication. Moins que les retards répétitifs et les pannes techniques, les passagers d’Air Algérie se plaignent, en effet, avant tout, du manque de communication du personnel. Le nouveau PDG d’Air Algérie a ainsi expliqué que la modernisation de la compagnie passe principalement par l’amélioration de sa relation avec ses clients « qui ne sont pas toujours satisfaits de ses prestations de services ».
« Ces prestations devraient être améliorées selon les standards internationaux », a déclaré Mohamed Abdou Bouderbala, cité par l’APS. Il n’exclut pas d’associer à sa stratégie de réforme l’ensemble du personnel, y compris le partenaire social, les agents et les cadres de cette compagnie aérienne nationale.
Première étape, Bouderbala a indiqué ce mardi qu’il allait procéder à un « diagnostic » de l’ensemble des services techniques, logistiques et des ressources humaines. Le plan de modernisation suivra un échéancier, a-t-il précisé. Un coup d’épée dans l’eau ?
