Non, Air Algérie ne sera jamais privatisée. C’est du moins ce qu’assure le ministre des Transports, Boujemaa Talai. « Il n’est aucunement question de privatisation », a-t-il affirmé en marge de l’ouverture de la session d’automne du parlement.
« Il est vrai que des dépassements ont été constatés, à l’instar de ce qui se passe dans toutes les compagnies aériennes, mais nous nous employons à résoudre ces problèmes, à travers un plan de modernisation », rassure le ministre. Ce plan sera lancé début octobre prochain.
Une modernisation qui devra sceller la nouvelle restructuration, approuvée par le Conseil des participations de l’Etat (CPE), d’Air Algérie qui va se doter de quatre filiales. Il s’agit d’une société de catering (l’activité de préparation des repas destinés aux passagers), d’une filiale spécialisée dans le transport de marchandises (cargo), une troisième dédiée au handling (embarquement, enregistrement des bagages…).