Alger et Paris réaffirment leur volonté de relancer la coopération bilatérale

Redaction

La visite de la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, les 20 et 21 septembre 2010, a été l’occasion de réaffirmer la volonté commune des deux partenaires algérien et français de relancer la coopération entre les deux pays.

Anne-Marie Idrac n’est pas venue seule à Alger les 20 et 21 septembre 2010. La secrétaire d’Etat français au commerce extérieur était en visite officielle en Algérie accompagnée d’une délégation composée de représentants de grandes entreprises à l’instar de Saint Gobain, Renault , Sanofi-Aventis, Total, Cristal, Alstom et d’un représentant du Medef et du président de la Chambre de commerce de Paris.

A Alger, les observateurs les plus sceptiques soulignent que ce n’est pas la première fois que l’on entend des responsables des deux côtés de la Méditerranée faire des sermons qui n’ont jusqu’à présent pas été suivis d’effets.

Le choix d’une responsable du commerce, et non de l’industrie, pour mener la délégation française, la présence du président de la Chambre de commerce de Paris, la non inscription à l’ordre du jour des questions des visas, de la libre circulation… tout cela démontrerait, aux yeux de ces observateurs, les limites de l’actuelle relance des relations bilatérales.
Pourtant, du côté des responsables, on affirme y croire. Selon eux, cette fois-ci serait la bonne.

Partenariat gagnant gagnant
Durant sa visite, Anne-Marie Idrac n’a eu de cesse de marteler la volonté de Paris de favoriser l’investissement des entreprises françaises en Algérie afin d’y créer des emplois, de favoriser les exportations de produits fabriqués sur place, d’aider le pays en matière de formation et de se lancer dans une politique de transfert de technologie au profit des Algériens…

Concernant le cours actuel de la politique du gouvernement algérien en matière économique, la responsable française n’exprimera aucune critique ni jugement.

Elle affirmera au contraire la ferme volonté des autorités françaises de respecter la souveraineté de l’Etat algérien et de s’inscrire dans le « schéma de développement » des autorités algériennes.

Il reviendra, dira-t-elle, au Conseil national algérien des investissements de se prononcer sur les propositions d’investissements français.
Et c’est le gouvernement algérien qui annoncera ses décisions.

De son côté, le Premier ministre algérien a déclaré à son hôte que la nomination par Nicolas Sarkozy de Jean-Pierre Raffarin comme «Monsieur Algérie » ouvrait « une nouvelle étape dans nos relations ».

Des projets pour concrétiser le partenariat entre les deux rives


Anne-Marie Idrac a évoqué avec ses homologues algériens du Commerce et de l’industrie les cas du projet de pétrochimie d’Arzew dont Total attend la décision.

Il en va de même pour le projet d’achat de deux verreries par Saint Gobain à Oran et Tébessa.

La secrétaire d’Etat a annoncé l’ouverture, fin septembre 2010, de l’Ecole supérieure des assurances qui sera d’ailleurs inaugurée aujourd’hui 22 septembre 2010.

Elle a également annoncé l’organisation d’un forum des affaires entre les deux pays au cours du premier semestre 2011.
Pour rappel, la France est le premier investisseur hors hydrocarbures avec Plus de 400 entreprises employant directement 35 000 personnes.

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