Algérie : « aucune société étrangère n’a résilié de contrat » suite à l’attentat terroriste d’In Amenas

Redaction

Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, British Petroleum n’a résilié aucun contrat en Algérie à la suite de l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine. Ainsi, le ministre a démenti, dimanche à Alger, les informations faisant état de la résiliation par British Petroleum de contrats dans un projet pétrolier dans le sud du pays. D’après Youcef Yousfi, « aucune société étrangère n’a quitté l’Algérie » après l’attaque terroriste qui a fait plusieurs victimes parmi les travailleurs algériens et étrangers.

Youcef Yousfi a assuré également  les autorités algériennes procéderont prochainement à une révision du système sécuritaire autour des infrastructures industrielles. Devant les sénateurs du Conseil de la Nation, le ministre a assuré que la sécurité sera renforcée autour des sites pétroliers et gaziers au sud de l’Algérie. Quant à la reprise de l’activité du complexe de Tiguentourine, elle se fera « graduellement », a expliqué Youcef Yousfi qui a minimisé l’arrêt de production de cette usine en précisant que cette unité exploitée en partenariat entre Sonatrach, British Petroleum (GB) et Statoil (Norvège) ne représentait que 10% de la production nationale en gaz.

Sur un autre chapitre, Youcef Yousfi a rappelé la nécessité d’exploiter toutes les sources d’énergie dont dispose l’Algérie. « Nous n’avons d’autre alternative que de mobiliser toutes les sources d’énergie car les hydrocarbures devront couvrir 90% de la demande énergétique de l’Algérie à l’avenir », a -t-il affirmé lorsqu’il a  répondu aux interventions des membres du Conseil de la Nation concernant le texte de loi amendant et complétant la loi de 2005 relative aux hydrocarbures, soulignant la nécessité d’exploiter l’énergie nucléaire, solaire et éolienne. Signalons enfin que Yousfi a plaidé en faveur de l’exploitation du gaz de schiste à travers les puits horizontaux prétextant que les réserves actuelles des gisements conventionnels ne suffiraient plus pour répondre aux besoins de l’Algérie.

 

 

 

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