Algérie : « certains gisements de pétrole sont en déclin »

Redaction

Le PDG de Sonatrach,  Abdelhamid Zerguine, a reconnu lundi lors de sa visite du site de la future raffinerie de Sidi El Abed à Sougueur, dans la wilaya de Tiaret, que « certains gisements de pétrole » sont en déclin en Algérie. « Nous sommes dans le même niveau de production que celui réalisé l’année dernière, mais avec une petite diminution de la production de nos partenaires en association qui est justifiée par certains gisements qui sont en déclin », a-t-il expliqué en dressant le bilan de l’année 2012 dans le secteur des hydrocarbures.

« Pour la production, nous avons toujours dit que nous avons des réserves modestes », a confié également le PDG de Sonatrach aux journalistes de la presse nationale qui étaient présents sur les lieux. Mais Abdelhamid Zerguine ne se veut guère inquiet et tente même de rassurer l’opinion publique en affirmant que les réserves pétrolières de l’Algérie « sont suffisamment conséquentes » pour satisfaire tous « les besoins à moyen terme » locaux et à l’exportation. « Des gisements nouveaux vont entrer en production, comme le projet MLE dans le Bassin de Berkine, dont la mise en gaz a été effectuée hier dimanche », a-t-il encore ajouté pour nuancer un tant soit peu les prévisions pessimistes concernant la chute de la production pétrolière et gazière de l’Algérie au cours des prochaines années.  Sur un autre chapitre, le PDG de Sonatrach a expliqué les clients européens de l’Algérie insistent pour réviser le prix du gaz, livré par des contrats à long terme. « Nous ne subissons pas de pressions en termes réels. Nous sommes souverains dans tous ce que nous avons signés. Cependant, aujourd’hui, la crise économique en Europe fait que nos clients nous demandent des ristournes, parce qu’ils n’arrivent pas à écouler le gaz et a dégager leur marge bénéficiaire », a-t-il relevé. Cependant, il a assuré que l’Algérie n’entend pas satisfaire ces revendications car « Nous considérons que ce sont des contrats qui sont déjà signés et il ne faut pas trop les revoir à la baisse. Nous allons défendre bec et ongles nos intérêts », a-t-il indiqué en dernier lieu.