Faudra-t-il faire un prêt pour faire des courses en Algérie ? Si l’inflation se maintient à ce niveau, cette option pourrait être envisageable. Au cours du mois de juillet, les bourses algériennes ont souffert des prix élevés de différents produits de consommation.
6,2%, ce n’est pas un chiffre qui plaira aux consommateurs algériens. Il s’agit du rythme annuel d’inflation, d’après l’Office National des statistiques (ONS). Les cinq premiers mois de 2013, promettaient déjà une augmentation de l’indice des prix à la consommation. Malgré une légère baisse en début d’année, ce chiffre a enregistré une hausse de 4,8% par rapport à la même période en 2012, suite à une hausse quasi générale des prix des produits alimentaires, agricoles et industriels.
Au cours du mois dernier le taux des prix à la consommation a progressé de 3,5% par rapport à la même période en 2012. Le Ramadhan 2013 a comme, à son habitude, fait exploser les prix moyens de consommation. Les produits alimentaires sont les plus touchés par cette hausse des prix. Pendant le mois de juillet les prix des biens alimentaires ont enregistré une hausse de 4,2% avec +6,0% pour les produits agricoles frais et + 2,5% pour les produits alimentaires industriels au mois de juillet 2013 par rapport à juillet 2012, précise encore l’ONS. Les aliments indispensables sont devenus presque inaccessibles : les viandes rouges et de volaille sont les principales touchées. Et cette flambée des prix de la viande a également impacté sur celui du maïs et du soja, qui constituent l’alimentation principale des poulets. Un véritable cercle vicieux.
L’inflation n’épargne aucun secteur, puisque même les prix à la consommation des services ont suivi cette tendance haussière durant le mois de juillet 2013 par rapport à la même période une année auparavant, avec une augmentation de 5,7%. Quant aux produits manufacturés, ils ont connu une hausse de 1,6%.