OMC/ Un haut cadre du MAE déplore la « culture de fermeture » des Algériens

Redaction

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Mercredi, le directeur général des relations économiques et de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères, Merzak Belhimeur a déploré la « culture de fermeture » qui paralyse l’Algérie. Et c’est à cause de cet état d’esprit que l’Algérie peine à intégrer l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a regretté ce commis de l’Etat. 

« Nous ne pouvons plus nous renfermer sur nous-même. C’est l’ère de la mondialisation et de l’ouverture, et l’Algérie ne peut pas faire exception », a souligné Merzak Belhimeur, rapporte l’APS, selon lequel notre pays n’a pas le choix : l’Algérie doit « s’adapter aux règles mondiales ». Et pour ce faire, le pays doit s’ouvrir pour se lancer dans l’économie mondialisée. Un défi que l’Algérie peine à relever car elle n’a toujours pas accédé à l’OMC « depuis toutes ces années de négociations », indique le même interlocuteur.  « Je ne vois pas pourquoi nous voyons cette organisation avec frilosité. Il faut y aller de manière dynamique et défensive. Nous avons l’encadrement et les capacités de défendre nos intérêts« , a plaidé Merzak Belhimeur.

De son côté, le ministre du Commerce a reconnu que les négociations de l’Algérie avec l’OMC sont au point mort. « Je vois que le processus de négociations a fait de grands pas, mais à chaque fois, il s’arrête. Il y a des périodes de silence », a–t-il déclaré  lors d’un atelier sur les Accords de l’OMC relatifs aux mesures sanitaires et phytosanitaires et aux obstacles techniques au commerce.

Le ministre a précisé également que deux volets restaient encore à finaliser. Mais, le ministre ne semble pas pressé de rejoindre l’OMC et fait remarquer que l’Algérie ne veut pas adhérer « n’importe comment » à cette organisation mondiale. « Il faudrait qu’à un moment, nous, entre Algériens, fassions un comparatif entre le coût de la non-adhésion et celui de l’adhésion. Je pense que c’est un travail que nous n’avons pas encore fait », a-t-il noté. « Avant la prochaine réunion du travail, nous devrions d’abord avoir une vision claire sur notre façon de négocier et les droits que nous devrions revendiquer », conclut en dernier lieu Bakhti Belaïb.