Ali Haddad lancera une chaîne de télévision qui émettra sur satellite à partir d’Octobre

Redaction

L’Homme d’affaires, Ali Haddad, aura bientôt sa chaîne de Télévision. Certaines sources proches de cet entrepreneur ont indiqué à Algérie-Focus que la chaîne de Télévision, qui s’appellera probablement DzairwebTV émettra sur satellite à partir du mois d’octobre prochain.

Cela fait des mois que le patron de l’ETRHB, qui possède déjà deux quotidiens nationaux, se prépare à une éventuelle ouverture du champ audiovisuel. Il a constitué une équipe de journalistes et responsables qui travaillent dans les trois langues. En plus de Reda Belkhadim qui gère la chaîne, des rédacteurs en chef sont nommés. Ainsi, l’édition francophone sera gérée par Khaled Derarni, la version amazighe par Karim Lakhdari et Kamel Zaït gérera l’édition arabe.

Des journalistes de la chaine sont même en train de couvrir des évènements pour constituer « un frigo », en vue du lancement effectif de la télévision qui diffusera en trois langues. Le patron de l’entreprise, Ali Haddad, a même acquis un immeuble à cet effet. Il est situé sur les hauteurs d’Alger. L’homme a également construit un autre immeuble à Saïd-Hamdine pour abriter les autres filiales du groupe médiatique, à savoir les deux journaux Le Temps d’Algérie et Wakt El-Jazaïr.

Certaines sources avancent que le prochain Directeur de la chaîne de la nouvelle chaîne de télévision n’est autre que Hamraoui Habib-Chawki. Actuellement ambassadeur d’Algérie en Roumanie, l’ancien dirigeant de l’ENTV rentrera bientôt pour gérer la chaine privée.

A rappeler que plusieurs chaînes de télévisions « algériennes » émettent depuis des mois déjà à partir de l’étranger. Il s’agit d’EchouroukTv, EnnaharTv, El-DjazaïrTv, NumediaTv et HoggarTv. D’autres projets sont en cours pour la création d’autres chaines privées. Le journal El-Khabar a annoncé dans un communiqué qu’il a mis en place un comité chargé de préparer le projet. Tous n’attendent qu’une chose : l’ouverture du champ audiovisuel pour s’installer carrément en Algérie.

Essaïd Wakli

Quitter la version mobile