Ali Haddad, l’un des hommes les plus riches et plus influents en Algérie, se lâche et et répond sèchement à ses détracteurs qui l’accusent de tous les maux. « Non, je suis pas favorisé par l’Etat », a dit clairement Ali Haddad qui a dévoilé des chiffres et des faits pour étayer ses propos.
« L’exemple le plus édifiant est le projet de l’autoroute Est-Ouest. Sur 1 216 kilomètres, nous avons participé dans le cadre d’un groupement constitué de plusieurs entreprises algériennes après l’appel d’offres. La partie réalisée par l’ETRHB est de 32 kilomètres », tente de convaincre Ali Haddad dans une conférence de presse animée ce mercredi par le patron du FCE à Alger. « Je suis sidéré par les informations colportées concernant un crédit qui m’aurait été accordé par la BNA d’un montant invraisemblable se chiffrant à plusieurs milliards de dinars. En tant qu’opérateur économique, j’ai tout à fait le droit de demander un crédit pour financer un projet si mon dossier est complet et que toutes les garanties sont disponibles. C’est une pratique normale et il ne s’agit pas d’une faveur. La SNVI a bénéficié d’un milliard de dinars, c’est-à-dire 1000 milliards de centimes », a encore relevé Ali Haddad en guise de réaction aux informations selon lesquelles la BNA lui a accordé un méga-crédit de 1,5 milliards de dollars.
Pour prouver sa transparence et son attachement à l’Algérie, Ali Haddad a révélé qu’il a refusé des propositions qu’un fond saoudien lui a formulé pour lui prêter jusqu’à un milliard de dollars. Ali Haddad refuse enfin d’être « le bouc émissaire de tous les maux de l’Algérie », a conclu en dernier lieu le patron de l’ETRHB.