Les mécanismes de l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC ont coûté près de 6,5 milliards de dollars à l’Etat algérien. C’est du moins ce que vient de révéler le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
La totalité des crédits alloués à travers différents mécanismes de soutien à l’emploi des jeunes a atteint 681 milliards de DA, à savoir près de 6,5 milliards de dollars, a expliqué Sellal lors de l’ouverture des assises de la micro-entreprise à Alger. D’après Sellal, cet immense investissement a été rentabilisé prétextant la création de deux millions d’emplois et plus de 190.000 micro-entreprises.
Des chiffres astronomiques qui demeurent difficilement vérifiables puisqu’en dépit de toutes ces sommes colossales injectées dans l’ANSEJ, CNAC et ANGEM, le chômage des jeunes est resté élevé jusqu’à 2016 où il était de l’ordre de 29,9%. Même le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a atteint les 14,1%. Où sont donc tous ces emplois créés par les micro-entreprises de l’ANSEJ et de l’ANGEM ? A cette question, Sellal ne fournit aucune réponse précise.