Air Algérie devrait impérativement intégrer dans ses futurs plans la concurrence qu’elle va subir de la part de la compagnie Tassili Airlines (TAL), propriété du groupe pétrolier étatique Sonatrach. Après les deux lignes lancées vers la France, au mois de juillet dernier, TAL a annoncé le 20 septembre de lancement de nouvelles destinations.
Le responsable de la communication de la compagnie, Karim Bahard, a évoqué le la création de nouvelles lignes, vers d’autres pays, en l’occurrence Maroc, l’Espagne, la France (d’autres lignes), la Turquie et les Emirats Arabes Unis, d’ici le début de l’année prochaine. Ça sera, comme c’est le cas pour les deux premières lignes vers la France, des vols charters.
Même si les responsables des deux compagnies, Air Algérie et Tassili Airlines refusent de parler de concurrence, préférant utiliser le terme de «complémentarité», il n’en demeure pas moins que TAL, qui montre de plus en plus son ambition de «grandir», va gêner la compagnie historique déjà sujette à moults critiques de la part de ses usagers.
Parallèlement, l’entreprise détenue par Sonatrach va également lancer d’autres lignes intérieures, indique-t-on dans une dépêche de l’APS. Trois nouvelles lignes qui renforceront sa présence dans le Sud du pays. Il s’agit d’une ligne qui reliera Tamanrasset à Djanet en provenance d’Alger, une autre qui desservira Ghardaïa pour rejoindre Tamanrasset et une troisième reliant Béchar à Oran.
Lancée en 1998 par Sonatrach et Air Algérie, TAL se chargeait dans un premier temps, du transport du personnel du secteur pétrolier. En 2005, elle est devenu une filiale Sonatrach à 100%. Au mois de mars dernier, Tassili a été autorisée à lancer des lignes intérieures régulières. Depuis juillet, elle a accédé aux lignes internationales.
Elyas Nour
