Des responsables de la firme Volkswagen sont arrivés mardi à Alger pour des discutions avec leurs partenaires de SOVAC au sujet de l’implantation d’une usine de montage de véhicules en Algérie.
Les deux parties ont échangé leurs points de vue lors de cette rencontre qui s’est déroulée, ce mardi matin, au siège du ministère de l’Industrie et des Mines. Du côté de ce département ministériel, il est indiqué que les algériens ont rappelé à leurs invités les conditions appliquées déjà aux autres constructeurs, implantées ou qui l’envisageant de le faire très prochainement. Il s’agit principalement d’un taux de participation dans l’entreprise créée ne dépassant pas les 49% pour Volkswagen alors que le reste du capital sera détenu par des partenaires algériens. Les autorités algériennes ont demandé aussi à Volkswagen d’atteindre à terme un taux d’intégration de 40%.
Le ministre, Abdesselem Bouchoureb, a estimé que «Volkswagen a la volonté d’entrer dans un partenariat pour la fabrication de plusieurs types de véhicules comme SEAT et d’autres marques ». « Nous sommes ouverts à ce partenariat car nous ne pouvons pas imaginer une industrie mécanique sans un partenaire allemand qui est déjà présent en Algérie dans la fabrication des véhicules poids lourds », a ajouté le ministre. Un des responsables allemands présents à la réunion a indiqué, pour sa part, que le marché algérien est «très attractif et important». «Aujourd’hui, nous avons eu l’occasion de discuter avec le ministre et notre partenaire sur place (Sovac) d’un projet de fabrication locale», ajoute-t-il encore. Volkswagen marche sur les pas de Renault et pourrait prochainement s’imposer comme l’un des premiers acteurs des véhicules made in Algérie.
Elyas Nour