Les prix des véhicules commercialisés en Algérie connaîtront une très forte hausse à partir du mois de janvier de l’année prochaine. C’est ce qu’a annoncé, hier, le Président de l’association algérienne des concessionnaires automobiles (AC2A), Mourad Eulmi, patron de Sovac, qui distribue sur le marché national des marques allemandes (Volkswagen, Seat, Audi, Skoda…).
Dans des propos repris par le quotidien arabophone «Echourouk», celui-ci prédit une hausse de l’ordre de 30 à 40%. Ce qui est très important. Cette envolée des prix s’explique, signale-t-il, par la hausse de la valeur du dollar par rapport au dinar. En d’autres termes, la monnaie nationale a connu une dépréciation qui fait que toutes les marchandises importées seront vendues plus chères encore.
L’autre raison est liée à la mise en application de la nouvelle loi relative à l’activité des concessionnaires automobiles. Afin de réguler d’avantage le marché, les autorités avaient durcit la réglementation en matière de commercialisation des marques étrangères, notamment en ce qui est de l’aspect sécurité. Il s’agit beaucoup plus de certaines marques chinoises, ou mêmes originaires de quelques autres pays, dont les véhicules sont relativement «dangereux». Ainsi, à partir de ce mois de janvier, aucun véhicule ne disposant pas, par exemple, d’air bag ou de système de freinage ABS, ne sera pas autorisé à être commercialisé.
Des équipements, dont l’installation nécessitent des coûts supplémentaires (des coûts qui varient selon Eulmi entre 5 et 10%), ce qui se répercute automatiquement sur le prix. Selon le patron de Toyota Algérie, Nourredine Hassaïm, c’est beaucoup plus les importateurs des marques asiatiques qui seront le plus touchés parce qu’ils traitent avec leur partenaire en dollar, contrairement à ceux qui font venir leurs véhicules d’Europe.
Elyas Nour